Gabon : le gouvernement annonce la construction d’une Cité administrative
Estimé à 40 milliards de FCFA, les charges locatives de baux administratifs de l’État constituent une véritable épine sous le pied du gouvernement. Une situation de plus en plus intenable que ce dernier ambitionne résoudre. C’est dans cette optique semble-t-il que le Conseil des ministres du lundi 22 janvier a entériné deux projets de décret portant déclaration d’utilité publique de parcelles avec pour objectif l’érection d’une Cité administrative.
C’est sur présentation du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre que ces deux textes ont été examinés puis adoptés au cours de cette session du Conseil des ministres présidée par le président de la Transition le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Des projets de texte qui s’inscrivent dans la volonté des nouvelles autorités de doter l’administration publique d’infrastructures susceptibles d’améliorer son fonctionnement.
Vers la construction d’une Cité administrative !
Ainsi, pour la concrétisation de cette ambition, le Conseil a délibéré sur le projet de décret portant déclaration d’utilité publique pour occupation par l’Etat des parcelles n°9 et 13 section PA et QB du plan cadastral de Libreville et de la parcelle n°117 section PA du plan cadastral de Libreville. « Les décrets indiqués portent déclaration d’utilité publique des parcelles sus évoquées, en vue d’y exécuter des travaux d’intérêt général notamment la construction d’une Cité Administrative », indique le communiqué final du Conseil des ministres.
Un projet qui devrait permettre à l’État un espace susceptible d’accueillir l’ensemble de ses administrations pour une plus grande efficacité. Il faut dire qu’en matière de logement des entités de l’Etat, ce sont plus de 20 milliards de charges locatives consentis chaque année. A cela s’ajoute la dégradation avancée des bâtiments et édifices publics qui les rendent inopérants. Ce projet de cité arrive donc à point nommé pour offrir un meilleur visage à l’administration publique gabonais.