Gabon : l’ancienne ambassade de France transformée en résidence artistique
Ce mardi 21 mai 2024, un nouveau chapitre s’est ouvert pour l’ancienne ambassade de France au Gabon. Rebaptisé Résidence « Duvangu », ce lieu emblématique a été transformé en une résidence de production artistique et de programmation culturelle. Cette initiative, de l’ambassade de France au Gabon et à Sao Tomé, vise à offrir un espace d’expression et de création pour les artistes de la région Afrique centrale, en particulier ceux du Gabon, de Sao Tomé-et-Principe, ainsi que de l’Europe.
Accompagné du Conseiller spécial du président de la Transition en charge des Sports, de la jeunesse et de la culture, Paul Ulrich Kessany, et du représentant national de l’Unesco, Eric Voli Bi, l’ambassadeur de France, Alexis Lamek, a inauguré la résidence Duvangu. Il s’agit d’une initiative visant à offrir un espace d’inspiration et de commencement pour les artistes gabonais et internationaux.
Une seconde vie sous le sceau de l’art pour l’ex ambassade de France
Le nom de la résidence est inspiré du mot gisir « Duvangu » qui signifie « création », « commencement». « Nous avons cherché un mot qui nous inspire dans les langues du Gabon et nous avons trouvé ce joli mot pour désigner un projet qui nous tient particulièrement à cœur, en tant qu’ambassadeur et qui était de marquer symboliquement le déménagement de notre ambassade », a expliqué Alexis Lamek.
La Résidence Duvangu accueille désormais une trentaine d’artistes émergents, offrant un lieu de rencontre et de collaboration entre les disciplines artistiques. Les créateurs d’Afrique centrale et de France ont pendant 5 semaines l’opportunité de travailler ensemble et de produire des œuvres uniques dans un environnement stimulant. Cette initiative répond à un besoin croissant d’espaces dédiés à la création artistique.
La transformation de l’ancienne ambassade de France en Résidence Duvangu représente bien plus qu’un simple changement architectural. Elle incarne une nouvelle ère de collaboration culturelle entre la France et le Gabon, tout en offrant aux artistes un espace de liberté et d’inspiration. Les autorités gabonaises, à l’instar du Secrétaire général adjoint du département de la Culture et des Arts, Fauster Mikolo, ont salué cette initiative. « C’est une très belle initiative pour la jeunesse gabonaise et pour le gouvernement de la République, d’autant plus que la France, partenaire historique du Gabon, nous prête un cadre chargé d’histoire pour permettre l’expression culturelle » a-t-il déclaré.