Gabon : lancement du programme « Accès à la justice des prisonniers en période de transition »
Défenseur invétéré des droits humains en milieu carcéral, l’organisation non gouvernementale SOS Prisonniers a animé une conférence de presse ce samedi 13 juillet 2024. Occasion pour le président de cette organisation, par ailleurs député de la Transition, Lionel Engonga d’annoncé le lancement officiel des activités du projet « Accès à la justice des prisonniers en période transition », financé par l’ambassade de France au Gabon.
Si le Gabon peine depuis des années à améliorer de manière qualitative les conditions des personnes détenues, certaines organisations œuvrent de manière inlassable à atteindre cet objectif. C’est le cas de SOS Prisonniers qui depuis des années est au cœur du combat pour les droits des personnes privées de liberté.
C’est donc dans la droite ligne de cette mission qu’elle a lancé ce week-end un programme visant à apporter son soutien à de nombreux detenus dans les principales villes du pays. « Ce projet permettra de venir en aide à une vingtaine des détenus défavorisés dans les prisons de Libreville, Port-Gentil et Oyem », a indiqué le président de SOS Prisonniers, Lionnel Engonga.
L’humanisation des prisons en ligne de mire
Prévu s’étaler jusqu’au mois de décembre prochain, ce programme mise en place grâce à l’appui de l’ambassade de France au Gabon a pour objectif de sensibiliser les personnes privées de liberté et les agents de la sécurité pénitentiaire sur la nécessité de s’engager dans la lutte sur le respect des droits humains ; de faire tomber les masques de violation flagrante des procédures pénales et d’amener les autorités.
Objectif qui selon le responsable de cette association a pour ambition d’humaniser les prisons du Gabon.« Nous exprimons notre plus grande gratitude à l’endroit du Président de la Transition, S.E Brice Clotaire Oligui Nguema pour sa volonté manifeste à faire de notre pays un exemple en manière de respect droits humains, car la justice, l’impartialité et la dignité sont des valeurs consacrées par l’article premier de la charte de la transition », a-t-il relevé avec intime conviction.