Gabon : lancement du plan spatial marin
Ce vendredi 20 septembre 2024, le premier ministre de la Transition Raymond Ndong Sima a présidé la cérémonie du lancement du plan spatial marin obligation bleue du Gabon. Un projet qui relance le Gabon dans le processus d’accroissement des ondes de protection de l’économie bleue avec pour ambition de procéder à l’évaluation, la conservation et la protection des océans et zones marines gabonaises contre toutes formes d’exploitations abusives.
C’est en présence du ministre des Relations avec les institutions de la transition, Murielle Minkoué Mintsa, en lieu et place du ministre de l’Economie et des participations et de nombreux experts de l’environnement que s’est déroulée cette cérémonie qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la relance de l’initiative ‘’Obligations bleues’’. Piloté par le ministère des Transports, de la marine marchande et de la mer, ce programme bénéficie de l’accompagnement technique de The Nature Concervacy (TNC).
Protéger l’espace marin gabonais
En effet, d’un point de vue technique, un PSM vise à protéger les habitats marins tout en permettant l’utilisation efficace des ressources marines. Au terme de sa mise en œuvre, elle permettra aux autorités compétentes de disposer d’une nouvelle planification de l’espace marin qui désigne des zones pour la conservation et d’autres pour les activités économiques et extractives, y compris la pêche.
Elle identifiera des zones à forte biodiversité ou d’autres zones cruciales pour le maintien de l’équilibre de la nature, qui deviendront des parcs nationaux marins et des zones protégées où les activités économiques seront restreintes ou gérées de manière appropriée. « Le succès futur de la conservation et de la politique de préservation ne sera garanti que si les jeunes, les plus jeunes, y trouvent leur intérêt, s’ils ont des contreparties. Sinon à terme, un terme qui n’est pas si éloigné, toutes ces politiques pourraient être remises en cause », a souligné le chef du gouvernement.
Il faut noter que le Gabon dispose d’un potentiel important en matière d’écosystème côtier et marin diversifié qui contient plus de 1 000 espèces marines inscrites sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), notamment des tortues de mer, des requins, des baleines et des dauphins, dont cent vingt-six (126) espèces parmi les plus menacées ou en voie de disparition.