Gabon : l’aéroport d’Andeme livré avant la fin de la Transition ?
C’est à l’occasion du traditionnel discours à la nation du 31 décembre 2023 que le Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé la reprise des travaux de l’aéroport d’Andeme. Une nouvelle qui a fortement réjouit les gabonais. Ainsi au terme des assises du dialogue national inclusif le 30 avril dernier, les commissaires ont remis sur la table la reprise des travaux de construction de cet édifice, dont la livraison pourrait se faire d’ici fin 2025.
Inscrite dans les projets prioritaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), la construction du nouvel aéroport d’Andem pourrait fortement changer l’image du pays qui présente des infrastructures vétustes. En effet, au terme du règne sans partage du régime Bongo PDG, Libreville dispose tout juste de l’aéroport international Léon Mba qui ne saurait rivaliser avec les aéroports internationaux modernes à l’image de celui de Dakar par exemple. D’où l’initiative des plus hautes autorités de procéder à une possible délocalisation.
Pour se faire, lors de la clôture du dialogue national inclusif, les commissaires ont adopté des conclusions parmi lesquelles figure la livraison de l’aéroport d’Andeme. Cette infrastructure moderne dont les études et les plans architecturaux sont achevés et pour lequel le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a arrêté un budget de 220 milliards de FCFA, pourrait être livrée fin 2025. Un projet important pour le gouvernement militaire du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Quelques mesures nécessaires pour le nouvel aéroport d’Andeme
Soucieux donc de mener à bien ce projet, des dispositifs nécessaires devraient également être pris en compte car hormi la délocalisation de l’aéroport, on devrait assister à l’érection d’une clôture pour sécuriser le domaine foncier sur lequel sera érigé l’aéroport d’Andeme, ainsi que la mise en place d’une brigade de faucons afin d’éloigner les oiseaux, car l’impact d’un oiseau peut occasionner des dégâts considérables sur les moteurs ou les pare-brise de l’avion, entraînant des dangers pour les passagers et le personnel navigant. Autant de mesures qui justifierait le coût global.
