Gabon : la faiblesse démographique à l’origine de l’aménagement anarchique des infrastructures
Pays riche, avec un fort potentiel forestier, pourtant le Gabon à ce jour fait toujours face à une véritable problématique à savoir, une croissance démographique extrêmement faible. La preuve, la population du Gabon est passée de 1 014 976 habitants en 1993 à 1 811 079 habitants en 2013 si l’on en croit les données communiquées dans le Plan national de développement (PNDT) 2024-2026. Un état de fait qui favorise l’aménagement anarchique des infrastructures en raison d’une absence de plan d’occupation des sols.
Au terme des assises du Dialogue national inclusif qui se sont tenus durant tout le mois d’avril dernier, parmi les résolutions retenues par les commissaires figure la possible réduction des coûts de la Procréation médicalement assistée (PMA) et ce dans le but de permettre à chaque citoyen de participer activement à l’accroissement de la population gabonaise qui est extrêmement faible à ce jour. En effet, selon les données contenues dans le Plan national de transition (PNDT) 2024-2026, « la population du Gabon est passée de 1 014 976 habitants en 1993 à 1 811 079 habitants en 2013 » soit une augmentation de 796 103 habitants en 20 ans et qui contribue à l’inégale répartion humaine sur le territoire.
La mise en place des politiques natalistes, une solution pour booster les naissances
Avec 796 103 habitants de plus en 20 ans, sur la population générale comment espérer que le pays ait la dimension nationale qu’il lui faut pour se déployer et s’étendre ? Lorsqu’on sait que la première force d’une nation c’est sa démographie, le Gabon en termes de densité se trouve avec « 6,8 habitants par Km2 ». Sur les 9 provinces qui composent le pays, la province de l’Estuaire est celle qui abrite la moitié des habitants du Gabon. Ce qui justifie parfaitement les multiples carences au niveau de l’urbanisme, à savoir « l’absence de plan adapté d’occupation et d’aménagement de l’espace ». Et qui engendre souvent des conflits entre l’Etat et la population comme ce fut le cas avec l’annonce de l’érection d’une cité administrative qui oblige désormais les compatriotes à devoir se déporter ailleurs où encore des familles qui ont été impactées par les travaux de construction de la voie de contournement Nord de Libreville.
Outre l’aménagement anarchique qui est une conséquence de la faible démographie, il y a également « la faible création et diversification des opportunités d’emplois partout dans le pays de façon à réguler les flux migratoires vers les centres urbains » indique le PNDT. Au regard de ce qui précède, il serait plus qu’urgent pour les nouvelles autorités en place de songer à réellement mettre en place des politiques natalistes afin d’encourager les naissances en commençant par revoir le montant des allocations versées à chaque enfant, résoudre le problème du chômage et de la vie chère entre autres. Car il est déplorable qu’un pays aussi riche que le Gabon peine à doubler sa population.
Vous racontez des âneries. L’anarchie n’a rien à voir avec la “faible” population,m. Au contraire avec moins d’habitants le pays serait mieux aménagé n’eut été les dirigeants incompétents.
Et cette propagande pro natalité pour un pays où les femmes accouchent par terre ou bien se font séquestrer leur bébé parce qu’elles n’ont pas les moyens de payer est juste pathétique.