Gabon: la CGSL s’insurge contre les violations du Code du travail par Pièces Equip’Auto, CanalBox et cie
Ce vendredi 11 novembre 2022, les responsables de la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) ont animé un point de presse au siège de l’organisation sise à Nkembo dans le deuxième arrondissement de Libreville. Il était question pour ces derniers de dénoncer les agissements de certaines entreprises à l’instar de Pièces Equip’Auto, CanalBox et autres qui s’illustreraient par une violation volontaire et répétée du Code du travail.
C’est par la voix de son secrétaire général Jean Claude Bekale que cette organisation syndicale affiliée à la Confédération syndicale internationale (CSI), CSI-Afrique et l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (OSTAC), a tenu à mettre en lumière le traitement réservé aux représentant du personnel par certaines entreprises « irrespectueuses des lois et règlements ». Des agissements intolérables malgré l’obligation d’instauration des Comités permanents de concertation économique et sociale (CPCES).
Au nombre des entreprises indexées par la CGSL on peut citer Pièces Equip’Auto ou encore CanalBox. Pour le premier cité, ses responsables refuseraient catégoriquement de « mettre en place les instances du dialogue social ». « Elle s’oppose également à toute activité des représentants du personnel dans son entreprise », s’est insurgé Jean Claude Bekale.
Pour le cas de l’opérateur CanalBox, outre la non-précision de son domaine d’activité, entraînant un amalgame sur le traitement salarial de leurs employés, cette entreprise « utilise la main d’oeuvre étrangère au détriment des nationaux, une fois l’étranger formé par le superviseur ou l’encadreur national, ce dernier est automatiquement licencié et l’étranger renvoyé dans son pays d’origine où il exercera la même fonction ». Face à cette situation, la CGSL a tenu à condamner avec force ces agissements qui mettent à mal le climat social au sein des entreprises, interpellant de ce fait le gouvernement à réagir.