Gabon : la CEEAC prête à accompagner le développement du cinéma gabonais
D’après les informations publiées par l’Agence gabonaise de presse (AGP) ce mercredi 31 juillet 2024, Kapinga Yvette Ngandu, commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge de la promotion du genre et du développement humain et social, s’est rendue à l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS). Au cours de cette visite, l’émissaire de la CEEAC a pris connaissance des défis de l’institution, ce qui l’aurait amené à envisager une contribution de son organisation au développement du cinéma gabonais.
En sa qualité de Directeur général de l’IGIS, Serge Abessolo a accueilli Kapinga Yvette Ngandu et lui a fait faire le tour de l’institut. Ensemble, ils ont discuté de divers sujets, dont la redynamisation des institutions sous-régionales, dans l’objectif de bâtir une Afrique centrale capable de répondre aux défis du continent. Parmi ces défis, le développement du cinéma, un outil de soft-power largement utilisé en Afrique de l’ouest par des pays comme le Nigeria.
Une visite stratégique pour le cinéma gabonais
La visite de Kapinga Yvette Ngandu à l’IGIS marque un pas important vers le soutien et le développement du cinéma au Gabon. En prenant connaissance des défis que rencontre l’IGIS, la commissaire de la CEEAC a exprimé sa volonté d’accompagner cette institution dans ses projets et initiatives. Ce soutien de la CEEAC est perçu comme une opportunité majeure pour le cinéma gabonais, qui aspire à se développer et à se faire une place sur la scène internationale.
Prononçant son discours, le commissaire de la CEEAC en charge de la promotion du genre et du développement humain et social a appelé les acteurs du cinéma à construire une Afrique forte en développant les outils à leur portée. « Comment voulons nous bâtir une Afrique centrale intégrée, une Afrique Centrale développée, une Afrique Centrale qui s’affirme et qui s’affiche en utilisant les outils à sa disposition… ».
Pour atteindre cet objectif d’édification d’une Afrique forte, l’institution sous-régionale s’est donc dite prête à accompagner le Gabon dans le développement du 7ème art. Par ailleurs, les discussions entre et les acteurs présents ont permis de dresser une liste des obstacles qui entravent l’essor du cinéma gabonais. Toute chose qui a permis d’élaborer un début de solution. Sur une trajectoire ascendante dans les années 90 et 2000, le cinéma gabonais a depuis quelques années, décliné en raison de la faiblesse des investissements, cette initiative de la CEEAC pourrait donc lui redonner son lustre d’antan.