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Gabon : inquiétude des employés d’Addax après la reprise de l’entreprise par la GOC

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Ce mardi 12 mars 2024 le Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) conclu en 2014 entre l’Etat gabonais et la compagnie pétrolière Addax Petroleum Oil & Gas Gabon (APOGG) est officiellement arrivé à terme. Une situation qui a conduit momentanément à l’arrêt des activités sur l’ensemble de ses sites et qui suscite déjà des inquiétudes auprès des employés face aux conditions contractuelles désavantageuses proposées par Gabon Oil Company (GOC). 

En effet, après que Gabon oil compagny a mis la main sur les actifs d’Addax Petroleum Oil, la Société nationale des hydrocarbures aurait d’ores et déjà contacté le 08 mars dernier les employés pour leur présenter de nouveau contrat.  Si cette proposition leur permet de garder leurs postes, les employés estiment que le salaire y est réduit de moitié. Une situation qui inquiète fortement ces travailleurs quant à l’avenir de la structure.

Des salaires réduits de moitié par la GOC

Une mesure, si elle est appliquée, aura des répercussions significatives sur la vie des employés créant ainsi un climat d’incertitude quant à leur avenir professionnel et financier. Les employés d’Addax, habitués à un certain niveau de stabilité et de conditions de travail, se retrouvent maintenant confrontés à des défis inattendus. Après le rachat de la société par l’Etat gabonais, certains ont exprimé leur déception et leur inquiétude face à cette restructuration brutale. « Je perds 60% de mes revenus après prélèvement d’impôts et taxes », s’est lamenté un agent. 

Une baisse de salaire qu’ils ont du mal à expliquer surtout que selon une source citée par Gabonactu « la GOC n’aura pas forcément les mêmes taxes à verser à l’Etat », et fera simplement du profit en proposant des salaires en monnaie de singe. Pour rappel, Addax a contribué pendant 16 ans au secteur pétrolier du pays. L’entreprise a opéré sur les permis Tsiengui et Obangue, dont la production actuelle s’élève à 6000 barils par jour. Elle laisse derrière elle, 250 employés directs et un nombre considérable de travailleurs sous-traitants qui devront soit s’accommoder à la nouvelle gestion soit quitter le navire.

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