Gabon : Geoffroy Foumboula pas prêt à intégrer le gouvernement maintenant
Invité d’Interview exclusive le 03 décembre 2025 sur Gabon Media Time, Geoffroy Foumboula Libeka, ancien 4e Vice-président de l’Assemblée nationale de transition s’est livré à un moment de vérité sur son avenir politique. Après son échec aux législatives, l’acteur civique se dit prêt à servir le pays, mais pas en qualité de membre du gouvernement, du moins pas pour le moment.
A la question seriez-vous intéressé par un poste au gouvernement ? Geoffroy Foumboula Libeka n’a pas hésité « une entrée au gouvernement maintenant c’est non ! Je l’ai toujours dit », a-t-il affirmé, expliquant qu’il n’est pas encore prêt « il faut savoir où vous êtes utile pour servir le pays. Je pense qu’au stade où je suis, je ne suis pas encore prêt à être dans un gouvernement », a-t-il martelé, se disant apte à exercer au sein d’une instance de débat.
Geoffroy Foumboula pour aider au débat démocratique
Pour l’ancien vice-président de L’Assemblée nationale de la Transition, son utilité actuelle se trouve ailleurs, dans la construction d’un espace démocratique apaisé où la contradiction, la vigilance citoyenne et la liberté de parole jouent un rôle central. « Là où on peut aider à moraliser la société, pour le moment, c’est cela mon challenge. Peut-être dans 5 ans, dans 10 ans, je serai plus disposé à intégrer le gouvernement », a-t-il confié. Geoffroy Foumboula revendique la nécessité de conserver une indépendance de ton qui lui permet de soutenir l’action publique lorsque cela est pertinent, mais aussi de la critiquer frontalement lorsqu’elle s’égare. Selon lui, cette liberté est difficilement compatible avec un poste ministériel soumis au devoir de réserve.
L’acteur civique rappelle par ailleurs que le débat public est indispensable pour asseoir durablement les institutions de la Ve République. « En ce moment, pour asseoir la Ve République, on a beaucoup plus besoin de débats, d’échanges, que de mutisme », affirme-t-il, estimant que sa voix peut contribuer à éclairer l’action politique. « Celui qui parle est le parlementaire. Le ministre, lui, il exécute ». Une manière de rappeler les rôles institutionnels et la nécessité de préserver une claire séparation des responsabilités. S’il s’est bien gardé de le dire, Geoffroy Foumboula serait préssenti pour le Conseil économique, social, environnemental et cultuel (CESEC), car porté par ses pairs de la société civile.








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