Gabon : elle poignarde à mort son ex à bambouchine
La scène aurait eu lieu dans la nuit du 1er janvier 2024 au carrefour Bambouchine dans le 6eme arrondissement de la commune de Libreville. Ce jour-là, une compatriote à la vingtaine à peine, aurait ôté la vie à son ex petit ami pour une prise de tête dans un bistrot. Elle lui aurait asséné un coup mortel avec une bouteille de regab.
Comment débuter la nouvelle année de la pire des manières ? C’est la question que se poseraient plus d’un. Pourtant cette jeune compatriote pourrait donner la réponse sans sourciller au vu de la déferlante annoncée autour de son affaire. En effet, âgée d’une vingtaine d’années, cette dernière aurait perdu la maîtrise de soi et commis un homicide volontaire sur son ancien petit ami.
Du brouhaha dans l’air
Si les premiers éléments de l’enquête diligentée ne donnent rien de croustillant au regard de la confidentialité du dossier, des témoins de la scène ont tenté de retracer les évènements. Tout semblerait être lié à de la jalousie entre deux femmes. Du moins, d’une ancienne petite amie envers une nouvelle. Et ce, pour le même jeune étalon. Lequel ne semblait pas gêné par la situation. Quoi de plus normal.
Seulement, le regretté ne mesurait pas la furie de son ancienne copine qui a décidé d’en découdre en ayant recours à une arme blanche. Dans le cas de figure il s’agit d’une bouteille. L’intéressée a relaté les faits dans une courte vidéo qui a fuité sur la toile. D’un ton serein, la mise en cause lance un appel envers une dame qui serait sa tante ou sa maman, pour lui expliquer que la situation est alarmante de son côté. « Je viens de tuer quelqu’un », avoue-t-elle. Et ce, tout en indiquant qu’il ne s’agit pas d’un acte prémédité mais spontané.
Un accès de colère préjudiciable
Si la jeune femme reconnaît son homicide qui serait involontaire, il serait tout de même difficile pour le juge de le qualifier ainsi. Car, cette infraction est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité. Or, en enfonçant une bouteille cassée, le but est clair : donner la mort.
Du fait de son intentionalité, l’homicide volontaire est à la lecture de l’article 223 du Code pénal gabonais en vigueur qualifié de « meurtre ». Il est judicieux de préciser qu’elle risque gros car cette infraction expose l’auteur à 30 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 20.000.000 de francs au plus. À l’heure où nous couchons ces lignes, la présumée meurtrière est maintenue dans les locaux des forces de l’ordre pour nécessité d’enquête.