Gabon : elle décède après un avortement qui a mal tourné
Une compatriote gabonaise répondant au nom d’Ornella Kerti Bibalou Bouroubou, âgée de 29 ans, aurait récemment perdu la vie des suites d’un avortement, rapporte le quotidien L’Union dans sa parution de ce jeudi 12 septembre 2024. Les faits se seraient déroulés dans le département de Ndolou dans la province de la Ngounié, un drame qui a plongé toute une famille dans la tristesse.
L’avortement, un acte médical qui consiste à interrompre une grossesse, pratiqué de manière clandestine, il peut couter la vie. Comme ce fut le cas pour la mère de 4 enfants, Ornella Kerti Bibalou, originaire de Mandji dans la province de la Ngounié. En effet, la défunte aurait tenté de se débarrasser de la 5ème grossesse, malheureusement par manque de suivi, l’état de santé de cette compatriote âgée 29 ans aurait commencé à se dégrader.
Un avortement à risque qui aurait couté la vie à une compatriote
Selon les faits relatés dans les Colonnes de l’Union recueillis auprès d’une source proche de la famille de la victime, après l’avortement, la jeune femme a vu son état de santé se dégrader de jour et jour notamment avec des fièvres qui ne céssaient de s’intensifier. Toute chose qui aurait entraîné son admission au Centre médical de Mandji mais faute de plateau technique conforme, elle sera transféré au Centre hospitalier régional Georges-Rawiri à Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué où un médécin spécialiste aurait vite déctecté qu’il s’agissait d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions.
Le pronostic vital engagé, atteinte d’anémie avec une tension artérielle de 8 précise l’Union, la jeune dame sera acheminée à l’hôpital Schweitzer où elle a pu recevoir deux poches de sang puis placée sous oxygène durant trois jours. Faute de moyens financiers, la génitrice de Ornelia Kerti Bibalou Bourobou aurait décidé de faire sortir cette dernière de la structure hospitalière pour la conduire chez une de ses sœurs où elle finira par passer l’arme à gauche. Après quoi le corps de la mère de 4 enfants a été acheminé à Mandji puis inhumé le lendemain. Ce énième drame remet sur la table la problématique des grossesses non désirées qui très souvent découlent de la négligence des moyens de contraception qui pourtant sont multiples.