Gabon : disparition mystérieuse d’un enseignant à Ndjolé

La famille d’Éloge Awong Meka, un enseignant de 42 ans exerçant à l’école publique de Mbolo Edock à Makokou, a lancé un appel pressant à la mobilisation générale pour le retrouver. Porté disparu depuis le 23 juillet dernier, cet enseignant a disparu dans des circonstances troublantes à Ndjolé, le chef-lieu du département de l’Abanga-Bigné dans la province du Moyen-Ogooué.
La disparition d’Éloge Awong Meka est enveloppée d’un épais mystère, d’autant qu’il aurait manifesté des signes de démence juste avant son absence. Sa famille exprime son désespoir face à une réaction jugée insuffisante de la part des forces de sécurité, et implore un soutien renforcé pour intensifier les recherches. Éloge, diplômé de la promotion 2012 de l’École normale des instituteurs (ENI), revenait de Lastourville et transitait par Ndjolé sur son chemin vers son affectation à Makokou. Selon des informations recueillies, il a passé la nuit de son arrivée au parking situé à l’entrée de la gare de la SETRAG.
Une disparition inquiétante
Au matin du 23 juillet, il s’est dirigé en ville dans l’espoir de trouver un véhicule pour Makokou. C’est durant cette journée que des témoins affirment l’avoir aperçu pour la dernière fois près du marché de Ndjolé, où il aurait exhibé des comportements préoccupants. Depuis ce jour, aucune nouvelle n’a été reçue le concernant, laissant sa famille et ses proches dans une inquiétude grandissante.
Cette disparition soulève des interrogations cruciales sur la sécurité des enseignants, en particulier ceux affectés dans des zones reculées ou en déplacement. Il est impératif que les membres du gouvernement adoptent des mesures concrètes et efficaces pour garantir la protection de ces professionnels, tant en milieu rural qu urbain.
Cela devrait inclure le renforcement des dispositifs de sécurité, une réactivité améliorée des forces de l’ordre face aux alertes de disparition et la création de mécanismes de soutien psychologique pour ceux, comme Éloge Awong Meka, qui pourraient se retrouver dans des situations de vulnérabilité.
Mariska IKAPI
GMT TV