Gabon : Barro Chambrier appelle les PDGistes à prendre la mesure de leur « bilan calamiteux »
C’est à un véritable marathon que s’est plié l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2023 et actuel vice-premier ministre de la Transition, Alexandre Barro Chambrier le samedi 30 mars et le lundi 1er avril dernier. Une descente de terrain qui a permis au leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) de faire un point du processus de transition en se montrant très critique vis-à-vis des anciens dirigeants issus du Parti démocratique gabonais (PDG) qui selon lui devraient s’en écarter.
En effet, au cours de cette descente, le membre du gouvernement s’est rendu tour à tour à Akébé et Awendjé dans le 4ème arrondissement de la commune de Libreville et au Château d’eau dans la commune d’Akanda. S’il était question d’édifier les populations sur le processus de Transition, Alexandre Barro Chambrier, sans langue de bois, n’a pas manqué de revenir sur la gestion pour le moins chaotique du pays par l’ancien parti au pouvoir qui depuis peu tente de se refaire une virginité.
Pour Barro Chambrier, les PDGistes doivent tirer les leçons de leur échec
Il s’est pour ce faire étonner de la tentative sournoise des PDGistes d’exister sur le plan médiatique alors que leur bilan ne plaide pas en leur faveur. « Le bilan, calamiteux, est là. Lorsqu’on a participé à déstructurer la société, quand on a participé à mettre notre économie à terre, la moindre des choses, c’est de se respecter et de prendre un temps de réflexion pour demander pardon », a-t-il lancé.
Ainsi, face à ce constat d’échec sans appel, le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité a estimé que les anciens barons du Régime Bongo-PDG devraient avoir la hauteur de se mettre à l’écart. D’ailleurs concernant la Transition, Alexandre Barro Chambrier s’est réjoui de la gestion actuelle et a tenu à remercier les nouvelles autorités en tête desquelles le Général Brice Oligui Nguema qui, avec les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a su prendre la décision qu’il fallait pour mettre un terme à la gestion chaotique du PDG.