Gabon: Antonella Ndembet et l’UNESCO pour la formation des jeunes détenus en informatique
Dans la mise en œuvre des recommandations du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature sur la réinsertion des personnes condamnées dans la société, la ministre de le Justice, Garde des sceaux et Chargée des droits de l’Homme, s’est entretenue, le jeudi 7 octobre dernier avec le représentant l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon. Erlyne Antonela Ndembet Damas et Eric Vili Bi ont fait le point sur la formation en informatique offerte aux détenus de la Prison Centrale de Libreville.
Renforcer le partenariat Gabon-Unesco, tel a été l’objet de la récente rencontre entre le ministre gabonais de la Justice et le nouveau représentant résident de l’Unesco au Gabon. Assisté par leurs collaborateurs, Eric Vili Bi a voulu s’enquérir de l’état d’avancement des projets de formation inscrits dans le cadre du programme de réinsertion de détenus à la prison centrale de Libreville. Au nombre de ceux-ci, le projet de formation en informatique qui devrait voir le jour dans les tout prochains jours.
Prenant la parole, le membre du gouvernement s’est tout particulièrement réjoui du dynamisme affiché par l’organe onusien dans l’accompagnement des politiques publiques visant à viabiliser davantage l’univers carcéral. À ce propos, Erlyne Antonela Ndembet Damas a réitéré « la volonté des plus hautes autorités d’œuvrer à l’amélioration de la condition des jeunes détenus ». Un vaste et ambitieux programme qui vise à donner une énième chance aux repris de justice, notamment les plus jeunes, à se réinsérer dans la société à travers l’apprentissage de l’informatique.
Les deux parties se sont alors réjouies des points de convergence qui animent ce partenariat entre l’Unesco et le Gabon. D’ailleurs, Eric Vili Bi a officiellement convié Erlyne Antonela Ndembet Damas au lancement du programme d’initiation à l’informatique au profit des jeunes détenus. Nul doute que pour l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’aboutissement de cette phase pilote du programme de formation aux métiers du numérique en milieu carcéral saura booster les projets à venir. Pour rappel, ledit programme a déjà permis la formation de 15 gardes pénitentiaires en mars dernier.