Gabon : Ali Bongo suivra-t-il l’exemple de François Hollande en se présentant aux législatives ?
Si la distance qui sépare Libreville et Paris est de 5.432,00 kilomètre à vol d’oiseau, les élections législatives qui se sont déroulées en France le dimanche 07 juillet dernier aura particulièrement été suivi par l’opinion publique gabonaise. Et pour cause, la victoire de l’ancien président François Hollande dans la première circonscription de Corrèze avec 43 % des voix pourrait constituer un élément motivateur pour l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba de suivre la même voie surtout qu’il n’a jamais annoncé sa retraite politique et qu’il continue de jouir de sa liberté.
Si comparaison n’est pas raison, cette transposition entre les deux hommes d’État ne soufre d’aucune contestation. En effet, si leur trajectoire est totalement opposée du fait des circonstances de leur départ du pouvoir, François Hollande et le président déchu du Gabon pourrait sans aucun doute emprunter la même voie concernant leur avenir politique.
Il faut dire que pour le premier cité, son retour avait été une véritable surprise à la suite non seulement de l’arrivée en tête du Rassemblement nationale (RN) lors des élections européennes puis la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron. « J’ai considéré que c’était mon devoir malgré les fonctions que j’ai pu occuper qui auraient pu me retenir. Le but était de tout faire pour empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir », avait François Hollande devant les journalistes peut avant les élections.
Un come-back payant puisse qu’à l’issue du second tour des élections législatives, l’ancien président a été réélu dans la première circonscription de Corrèze avec 43 % des voix dans une triangulaire. Il faut d’ailleurs rappeler que celui qui durant son magistère s’était défini comme un « président normal » fait un juste retour au sein de l’hémicycle puisqu’il a été pendant 20 ans député de cette circonscription.
Ali Bongo futur député de Bongoville ?
Un bel exemple de remontada qui, s’il fallait le transposer au Gabon, pourrait servir d’exemple à l’ancien chef de l’État Ali Bongo Ondimba. S’il a été évincé du pouvoir par un coup d’État le 30 aout 2023, l’ancien président ne s’est jamais mise en retraite politique officiellement. D’ailleurs, malgré une santé qu’on dit chancelante, il a toujours clamé sa capacité à assurer des charges politiques, allant même jusqu’à critiquer les nouveaux tenants du pouvoir qu’il a défié faire mieux que lui. Ne faisant l’objet d’aucune poursuite sur le plan judiciaire, ce dernier jouit toujours de ses droits civiques et politiques.
Autre point commun avec l’ancien président François Hollande, Ali Bongo Ondimba avait également été plus d’une vingtaine d’années députée du siège unique du département de la Djouori-Agnili à Bongoville. Pour de nombreux observateurs, ce siège qui des années durant a été réservé à la famille Bongo pourrait facilement être reconquis par l’ancien président et donc le laisser le champ ouvert vers son grand retour à l’Assemblée nationale.
Encore un article dont l’utilité et la pertinence vont en même temps résoudre le réchauffement climatique et la faim dans le milieu monde. bravo