Gabon : Ali Bongo refuse d’aller en exil sans Sylvia et Noureddin !
Autorisé à sortir du territoire comme bon lui semble, Ali Bongo Ondimba refuserait d’abandonner son épouse et son fils incarnés à la prison centrale de Libreville pour des faits de détournement et blanchiment de capitaux. Selon Radio France International (RFI), l’ancien Chef de l’État du Gabon, Sylvia Bongo Valentin et Noureddin Bongo Valentin sont « innocents ».
C’est l’information rendue publique ce jeudi 30 novembre 2023 par notre confrère Radio France International. Dans son « journal d’Afrique » du jour, nos confrères français s’interrogent sur le sort réservé à Ali Bongo Ondimba après avoir été éjecté de la Présidence de la République par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) conduite par le Genéral de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ali Bongo dit niet à l’exil sans sa famille !
Privé du confort d’antan et abandonné par sa base politique occupée à adouber le nouvel homme fort du pays en l’occurrence le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Ali Bongo Ondimba ne semble pas disposé à se plier à toutes les exigences du CTRI. D’ailleurs, selon RFI, l’ancien Chef de l’État a décliné la main tendue des militaires.
Il s’agit d’une sortie dans le pays de son choix afin de se refaire une santé. « L’armée lui a proposé un exil. Un avion était prêt mais il a refusé. Il avance qu’il ne partira pas sans sa femme et son fils. Il affirme qu’ils n’ont rien fait et qu’il est prêt à prendre ses responsabilités », aurait révélé un de ses proches à Radio France International.
Une prison à ciel ouvert pour le patron du PDG ?
C’est en tout cas ce qu’auraient affirmé ses proches à notre confrère français. Il en ressort que « c’est comme si Ali Bongo Ondimba était en détention. Il est à la sablière avec ses fils Bilal et Djalil mais dans une liberté restreinte. Il y a des chars autour du domaine et un garde républicain le surveille constamment. Il ne peut pas aller voir sa femme et son fils en prison ».
Par ailleurs, son entourage dénonce une privation du minimum vital. « Côté matériel, il n’a pas accès à son téléphone. Ses comptes bancaires sont gelés. Il ne touche pas sa retraite et aurait même accumulé 3 mois d’arriérés de facture d’électricité sans pouvoir payer. Ses chèques étant refusés », relaie RFI. À cela s’ajoutent le départ de son cuisinier, la mise à la rue de sa nièce Léa et l’interdiction de visite de sa maman Patience Dabany.