Gabon : Ali Bongo promet 9 milliards pour lutter contre le chômage

Face à la précarité constatée lors de sa tournée républicaine à l’intérieur du pays, Ali Bongo Ondimba a lancé, le vendredi 9 juin dernier, un programme d’appui aux activités génératrices de revenus et de micro-crédits. Le Chef de l’État a d’ores et déjà annoncé avoir décaissé l’enveloppe de 9 milliards de FCFA pour la mise en œuvre imminente.

S’il n’est toujours pas candidat déclaré à la présidentielle, Ali Bongo Ondimba semble tenir des discours qui vont dans ce sens. En effet, le président qui arrive au bout de son deuxième mandat multiplie les sorties médiatiques pour affirmer sa place d’homme providentiel au développement du Gabon. Récemment, une vidéo devenue virale mettait en scène le Chef de l’État donnant des garanties pour le chômage.

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Estimé à 21,5% en janvier 2023 ce qui en fait le 9e le plus élevé au monde, le taux de chômage dans notre pays tend à devenir endémique. Pour y remédier, Ali Bongo Ondimba croit avoir trouvé la solution miracle. En effet, au terme de sa tournée républicaine, il a annoncé la mise en place d’un programme d’appui aux activités génératrices de revenus. Lequel englobe l’émission de micro-crédits.

Conscient que le travail est la condition d’une vie décente, le chef de l’exécutif indique. « J’ai débloqué 9 milliards. 2 milliards pour les Gabonais économiquement faibles qui lancent une activité génératrice de revenus. 7 milliards pour les entrepreneurs », a-t-il déclaré. Cette initiative devrait prendre la forme « Un Gabonais Un Emploi ». Un énième projet axé sur la jeunesse qui a du mal à passer.

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Il faut dire qu’après « Un jeune, Un métier » d’autres initiatives gouvernementales ont été un cuisant échec. D’ailleurs, la Banque mondiale (BM) soutient dans son dernier rapport sur le chômage jeune que le taux avoisine les 40%. Une donnée qui se serait accentuée durant ce deuxième mandat pourtant consacré à la jeunesse. Toutefois, certains efforts ont été consentis. Seul bémol, aucun suivi pertinent n’y a été porté.