Gabon : 800 parcelles de 500 mètres carrés bientôt viabilisées
Le Gabon a commémoré le 30 août 2024 la première année de la prise du pouvoir par les militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Un événement pour lequel les autorités de la transition ont tenu à marquer le coche et qui a d’ailleurs donné lieu à un discours du chef de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema le 29 août 2024. Discours au cours duquel le général président a émis des promesses en vue du renforcement des efforts pour un accès simplifié au foncier.
La question du foncier au Gabon constitue l’une des préoccupations de premier plan des Gabonais. C’est conscient de cette donne que le chef de l’État a accordé une part importante de son discours à cette question. En effet, suivant l’engouement suscité après la mise à disposition de 500 parcelles viabilisées à Igoumié, le général Oligui Nguema s’est engagé à mettre à la disposition des Gabonais 800 parcelles supplémentaires.
Bientôt une vaste opération de régularisation des titres fonciers
Reconnaissant le besoin criant des Gabonais en logements décents, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé « la mise en exploitation » prochaine « de 40 hectares, pour 800 parcelles de 500 m2 viabilisées avec titres fonciers », a déclaré le président de la transition. C’est suivant cette lancée que Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé une « vaste opération de régularisation de titres fonciers au profit de tous les compatriotes » dans les jours à venir.
Il faut dire que depuis son arrivée à la tête du pays, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a fait de l’accès au logement l’une de ses priorités. Une action qui s’est traduite par une descente à la décharge de Mindoubé dans le 5e arrondissement de Libreville où le général président a remis des clés de logements à des familles vivant aux abords de ce site insalubre. Par ailleurs, les forces de défense et de sécurité se voient également dotées de logements décents. Un effort qui se poursuivra avec les fonctionnaires d’autres corps de l’Etat. Rappelons que le déficit en logements décents à l’échelle du pays est évalué à 300 000.