Derniers articlesJUSTICE

Gabon : 5 ans d’emprisonnement et 1 million d’amende pour les auteurs de violences en milieu scolaire !

Ecouter l'article

Le ministère de l’éducation nationale et de l’instruction civique, vient de rendre publique les mesures correctives à l’endroit des auteurs de violences en milieu scolaire. Ces derniers se verront écopés d’un emprisonnement et une amende d’une valeur de 1 millions de FCFA. Une mesure qui devrait permettre de revoir à la baisse le niveau de violence dans les établissements scolaires. 

C’est une réaction qui était attendue des populations. Face à la montée et gravité des scènes de violences enregistrées dans plusieurs établissements, le ministère de tutelle est ferme. En plus des sanctions administratives, notamment l’exclusion définitive, ces derniers s’exposent à des sanctions pénales. C’est donc conjointement avec les ministères de l’intérieur, de la sécurité et celui de la Justice, que cette mesure entre en vigueur dans les écoles.   

Gare à ceux qui voudraient braver les interdits. 

L’avis aux élèves et aux parents d’élèves est ferme et limpide. En effet, la loi, en son article 230 dispose que « quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de fait sur une personne, ayant entraîné des blessures ou une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un emprisonnement de cinq ans et plus et d’une amende de 1.000.000 de francs au plus. ». Une mesure qui ne laisse aucune échappatoire et devrait restaurer une certaine quiétude en fin d’années scolaire.

A travers cet acte, Camélia Ntoutoume Leclercq donne le ton. Jusqu’alors, les sanctions pour actes de barbaries volontaires reposaient uniquement sur des peines moins dissuasives. Seule l’exclusion définitive était leur sentence s’ils se faisaient prendre en flagrant délit. Toute chose qui illustre la prise de responsabilité des dirigeants. La combinaison d’un seuil minimal de cinq années de prison avec une amende substantielle renforce l’impact dissuasif de la loi.  

Par ses actions, l’État gabonais envoie un message clair. Cela passe par la protection de l’intégrité physique et mentale des élèves qui est une priorité nationale.  Si cette mesure est louable, reste que la menace reste grande. A ces sanctions, l’on pourrait adjoindre des sessions psychologiques dans lesquelles ils sont éprouvés afin qu’ils ne puissent plus retomber dans ces pratiques. Espérons désormais que cette mesure puisse avoir l’effet escompté sur ces jeunes apprenants.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page