Éducation nationale : mise en garde contre les écoles se réclamant à tort du système français

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère de l’Éducation nationale a publié une liste restreinte de onze établissements officiellement homologués par la République française. Une démarche qui vise à alerter les parents d’élèves sur la prolifération d’écoles se réclamant indûment du système éducatif français, en dehors de tout cadre légal.
Seulement 11 établissements reconnus en 2025-2026. Selon les informations rendues publiques, seules onze structures scolaires réparties dans les provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime disposent à ce jour d’une homologation délivrée par le ministère français de l’Éducation nationale. Dans la capitale, Libreville, figurent notamment les écoles publiques conventionnées de Gros-Bouquet 1 et 2, des Charbonnages et d’Owendo, ainsi que le lycée Blaise Pascal.
Dans le Haut-Ogooué, sont reconnus l’école publique de Franceville, l’école primaire Comilog de Moanda et le lycée Henri-Sylvoz. Enfin, à Port-Gentil, l’école publique conventionnée, l’école Léopold et le lycée Victor-Hugo complètent cette liste exclusive.
Une prolifération d’écoles non homologuées dénoncée
Dans un communiqué officiel, le ministère a mis en garde contre certaines écoles privées qui s’affichent abusivement comme relevant du « système français », sans disposer de l’agrément requis. Cette stratégie commerciale trompeuse constitue, selon les autorités, un danger pour la qualité de l’éducation et les perspectives académiques des élèves.
« Les parents doivent être particulièrement vigilants. L’utilisation du label “français” sans homologation est une pratique trompeuse et passible de sanctions », a averti un haut responsable du ministère, ajoutant que toute école souhaitant obtenir une reconnaissance officielle doit entamer une procédure rigoureuse auprès des autorités compétentes.
Une régulation indispensable dans un contexte de dérives privées
Alors que de nombreuses familles recherchent pour leurs enfants une éducation répondant aux standards internationaux, cette mise au point s’inscrit dans une volonté de protection du public face à la dérégulation croissante du secteur privé de l’enseignement.
Le ministère entend désormais intensifier les contrôles et appliquer des mesures coercitives à l’égard des établissements usurpant des accréditations qu’ils ne détiennent pas. Une clarification bienvenue, au moment où les inscriptions battent leur plein dans les établissements scolaires du pays.
GMT TV