Franceville : le gouvernement a-t-il sacrifié la première promotion du CIMFEP ?
Dans un courrier parvenu à la rédaction de Gabon Media Time le 11 novembre 2023, le collectif des apprenants du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels (CIMFEP) de Mvengue a exprimé ses préoccupations. Se sentant sacrifiée, cette première cuvée espère trouver grâce à l’écho des médias une oreille attentive au gouvernement de transition.
Annoncé en 2021 et ouvert en janvier 2022, le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Mvengue fait déjà l’objet d’incompréhension. En effet, les apprenants rencontreraient des difficultés à achever leur formation de 18 mois. Des frais inexpliqués, une opacité de la formation qui rend caduque l’obtention des stages, des problèmes qu’ils auraient présentés à l’administration sans réponse.
Une première promotion « sacrifiée »?
C’est en tout cas la question que se posent les apprenants du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel. Si l’assurance d’un accès à l’emploi a attiré les jeunes Gabonais dans cet établissement professionnel, nombreux sont tombés des nus face à la caducité d’obtention des stages préalables à l’emploi. En effet, selon le collectif des apprenants de ladite école, le manque de visibilité de cet établissement a créé une certaine opacité autour des formations rendant difficile l’obtention des opportunités de stages.
Par ailleurs, les apprenants ont été confrontés à des frais inexpliqués. A cet effet, ils ont sollicité l’aide de l’administration et de la mutuelle qui disent ne pas savoir de quoi il est question. Sans réponse, cette première cuvée craint que ne soit pas reconnus leurs diplômes. S’interrogeant sur le mutisme des responsables du CIMFEP face à leurs préoccupations, le collectif des apprenant sollicite l’intervention des autorités de la Transition en l’occurrence le ministre chargé de la formation professionnelle Camélia Ntoutoume Leclercq.
Rappelons que cette année ce sont 3900 candidats qui se sont inscrits au concours d’entrée aux centres de formations professionnelle. Des établissements qui ont été conçus pour proposer aux Gabonais des formations qualifiantes en phase avec le marché du travail.