France : selon le CNRS, le Pangolin n’est pas le responsable du COVID-19 !
Une étude récente du CNRS, dirigée par la biologiste Florence Débarre, remet en question les théories sur l’origine du COVID-19 en l’occurrence celle faisant du pangolin le primo responsable de la transmission du virus. Publiée le jeudi 19 septembre 2024, cette recherche approfondie a scruté les origines donc les premiers jours de l’épidémie à Wuhan, notamment au marché de Huanan, où le virus aurait d’abord infecté l’homme avant l’animal.
Ladite étude achevée en mars 2023 et publiée il y a moins de 24 heures révèle que le virus SARS-CoV-2 a probablement traversé la barrière des espèces entre la mi-novembre et début décembre 2019. Et ce, au sein d’un environnement où de nombreux animaux sauvages étaient vendus dans des conditions sanitaires précaires. Des échantillons étayent la présence de divers virus dans ce marché.
Le Pangolin, une victime comme toutes les autres ?
C’est la conclusion de cette étude bien menée par les équipes du CNRS dont la biologiste française Florence Débarre. Cette découverte marque une avancée significative dans la lutte contre ce virus qui aura eu un impact quasi sans précédent sur la santé et l’économie mondiale pendant 3 ans. Il en ressort que le chien viverrin serait finalement le suspect numéro un dans la transmission à l’homme. Et ce, en raison de sa capacité à être infecté et à transmettre le virus. D’où l’importance de la recherche sur les zoonoses
Bien que les études indiquent que le contact entre l’animal et l’homme a eu lieu sur ce marché, l’origine ultime du virus reste incertaine. Une chose semble sûre, c’est que les espèces comme les chauves-souris et les pangolins pourraient avoir joué un rôle dans une chaîne d’infections complexes. Seulement, il est peu probable qu’elles aient directement infecté l’homme à Wuhan. L’hypothèse d’une fuite de laboratoire, bien que légitime à l’origine, semble se dissiper face aux preuves soutenant l’origine zoonotique du virus. Selon des agences de renseignement américaines, l’hypothèse zoonotique est jugée « très probable ».