France : Pascaline Bongo à la barre ce lundi 29 janvier pour « soupçons de corruption »
Après de longues semaines d’attente, le procès de la fille de feu Omar Bongo Ondimba au tribunal correctionnel de Paris pour des « soupçons de corruption » au Gabon en 2010 et 2011, s’ouvre bien ce lundi 29 janvier 2024. Pascaline Mferi Bongo y comparaîtra en présentiel durant 4 jours en compagnie de Christian Laugier et l’ancien directeur général du groupe Egis Route.
Annoncé depuis quelques mois, le procès de Pascaline Mferi Bongo Ondimba sera déclenché le lundi 29 janvier prochain en France. La fille de l’ancien président durant 42 ans du Gabon est soupçonnée d’avoir encaissé de fortes sommes d’argent pour négocier de manière illégale des marchés publics au profit d’entités étrangères. La somme de 8 millions d’euros lui auraient été versée, au noir, par ladite société.
5 milliards de pourboire à l’origine des soucis judiciaires de Pascaline
Véritable baronne du système PDG-Bongo dont elle aura été la fine stratège auprès du fondateur, son père feu Omar Bongo Ondimba, Pascaline Mferi Bongo Ondimba vit assurément ses pires années. Bien qu’éloignée des sphères décisionnelles par son demi-frère, l’ancienne Directrice de cabinet du Chef de l’État, aujourd’hui âgée de 67 ans, est poursuivie par la justice française. Un pays ami à la famille du temps du père.
Seulement, cet amour Bongo-Elysée semble désormais n’être qu’un lointain souvenir. Sinon comment expliquer qu’une affaire de 5 milliards de nos francs puisse être mise en avant pour épingler l’aînée des enfants Bongo. Selon France 24, « elle est soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur de la société française Egis Route dans l’attribution de marchés publics contre la promesse de huit millions d’euros ».
Si d’aucuns s’imaginaient une énième contumace, comme il en est coutume chez les Bongo mis en cause dans les affaires de biens mal acquis, Corinne Dreyfus-Schmidt a d’ores et déjà annoncé la couleur. « Ma cliente sera présente. Elle ne craint pas la justice française », a-t-elle indiqué l’avocate qui nie en bloc toute implication de sa cliente dans une quelconque affaire de ce type. Selon l’avocate, il n’y aurait strictement « Rien » !