Fonction publique : le gouvernement décide de la reprise des recrutements
Très attendue par les postulants à la Fonction publique, la suppression de la mesure de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique a été rendue effective par arrêté le 24 novembre dernier. Une décision qui ouvre donc la voie à la prise en compte des nombreuses demandes d’intégration déposées ces dernières semaines.
C’est par le biais d’un arrêté référencé n°000009/PM/MFPRC que le premier ministre Raymond Ndong Sima a décidé de la suppression de cette mesure prise en 2017 qui, selon le gouvernement de l’époque, devait « permettre une maîtrise optimale de l’évolution de la masse salariale de l’État et une meilleure gestion des ressources humaines ». Si la mesure avait été prévue pour trois ans, ce sont 7 ans qui se sont écoulées sans qu’elle soit levée, créant un véritable désarroi chez les demandeurs d’emploi, mais surtout empêchant une évolution qualitative de l’administration publique.
Ouverture des recrutements à la Fonction publique
« Le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique », peut-on lire dans cette décision signée le 24 novembre dernier par le chef du gouvernement. Ainsi, cette mesure a pour conséquence immédiate la réouverture de ces différentes procédures.
Il faut souligner que cette décision du gouvernement de Transition arrive à point nommé pour de nombreux compatriotes qui procèdent depuis plusieurs mois au dépôt de dossiers à la Fonction publique, ce conformément à l’annonce faite par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). En un peu plus d’un mois, l’initiative a déjà mobilisé un peu plus de 40 000 personnes. C’est donc autant de dossiers que devront examiner les directeurs centraux des services des ressources humaines avec leurs équipes respectives pour recrutement.
Bonjour, plusieurs personnes détiennent des matricules soldes sans incidences financières depuis des années pour cause qu’il y avait gel, j’espère que leur cas seront prioritaires. C’est une situation d’injustice qui n’a plus sa place dans ce nouveau Gabon . Que Dieu et les mânes de nos ancêtres bénissent notre pays