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Féminicide à Dragages : sans remords, le présumé tueur accuse un mauvais esprit

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C’est à la faveur d’un interrogatoire réalisé en marche de son arrestation au quartier Milong Nsi que le présumé auteur du meurtre avec mutilation de membres d’une jeune femme est passé aux aveux. Regard froid, l’intéressé révèle que depuis l’accroissement de sa copine, il aurait des visions où il égorge des gens à la machette. Sapristi !

Que se passe-t-il à Libreville ? Sommes-nous dans une série de psychopathes sur Netflix ? Autant de questions qui taraudent les esprits des riverains de Dragages dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville. Effarés par la violence de ce meurtre, les habitants peinent encore à y croire. Comment en est-on arrivé à cela ? Récit.

Des pulsions meurtrières mises à exécution

Si pour certains il y aurait anguille sous roche dans cette affaire aux relents inhumains, sous-entendant que ce drame pourrait être un crime rituel, le présumé meurtrier a d’ores et déjà levé toute équivoque. Pour ce dernier, tout serait lié à de simples rêves répétés et non à une organisation quelconque. « Depuis que ma petite amie a accouché, je fais des songes où je coupe des têtes aux gens », a-t-il laissé entendre.

Par ailleurs, n’esquissant aucune once de regrets après cet acte odieux qui a coûté la vie à une jeune femme qui lui était inconnue, le présumé meurtrier a martelé qu’il se sentait comme habité par un mauvais esprit qui l’aurait guidé. « Vous voyez quand une personne rentre en transe. C’est ce qui m’arrive. Donc quand je me réveille, tout mon corps tremble. Ce matin c’est ce qui s’est encore passé, la voix me disait la première personne que tu vois tu coupes la tête », a-t-il conclu à ce propos.

La victime au mauvais moment, au mauvais endroit

Si d’aucuns supputaient, à tort, sur une relation amoureuse entre les deux protagonistes avant le drame, la vérité est aux antipodes de ces versions fondées sur des ragots et la quête de buzz. Puisque le présumé meurtrier qui est passé aux aveux, a souligné qu’il ne connaissait sa victime ni d’Adam ni d’Eve. Suivant les recommandations de la voix revenant avec insistance dans ses songes, il soutient qu’elle a juste eu de la malchance de croiser son chemin.

En effet, au petit matin du vendredi 28 juin 2024, la victime qui rentrait chez elle se serait retrouvée nez à nez avec son futur bourreau. Après une altercation physique de courte durée, il prend le dessus sur elle et met à exécution les instructions de la voie spirituelle qui l’aurait guidée. À l’aide d’une arme blanche, il décide de cisailler la jeune et parvient à lui retirer la tête après plusieurs coups assénés au niveau du cou. Un féminicide de plus qui inquiète.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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2 commentaires

  1. Je me suis cru sur crime district ou planète crime investigation. Si c’était en occident, on allait lui faire un évaluation psychiatrique. Quelqu’un qui entend des voix et se laissent guider par ces voix pour commettre un crime aussi atroce doit sérieusement être sous surveillance. Prenons conscience qu’il ya déjà des gens comme ça parmi nous.

  2. à quoi a servi la dotation en moyens roulants et matériels de communication aux forces de sécurité dont l’activité favorite est le racket des véhicules sur les grandes et petites artères
    Il y’a urgence de revoir de fonds en comble l’organisation de la lutte contre l’insécurité en instaurant une véritable police mobile sillonnant à toutes heures les quartiers, sous d’autres cieux on les appelle les îlotiers ; doter également en caméras de surveillance les grands centres urbains, le coût de ces outils est largement à la portée du budget national
    Revoir également les critères de recrutement dans les forces de l’ordre tout en renforçant les programmes de formation qui insisteraient sur le civisme, le goût du travail bien fait, la maîtrise du droit et sa stricte application
    In fine le développement d’une police scientifique ayant recours aux outils modernes d’investigation
    Il y’a matière à debat

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