FAG : le chef d’État-Major s’insurge contre le comportement volage et la pratique d’avortement par le personnel féminin
Décidément, la discipline et la probité morale ne sont pas des valeurs partagées par l’ensemble des éléments des Forces armées gabonaises (FAG). La preuve avec le coup de gueule poussé par le chef d’État-Major Général des FAG le Général de Division Jean Bedel Boucka qui dans une note datée du 10 mai 2024, largement diffusée sur les réseaux sociaux, s’est insurgé contre le comportement du personnel féminin en mission qui multiplieraient les conquêtes et des avortements clandestins.
Si cette note référencée n°001374/PR/MDN/EMGFAG/CAB peut donner à rire, elle a le mérite de mettre en lumière le comportement répréhensible des membres de l’armée gabonaise. Une sortie du chef d’Etat-major général des FAG qui fait suite aux « comportements inappropriés aussi bien en caserne que lors des missions sur le terrain, notamment dans le cadre des missions de sécurisation aux frontières » de personnel féminin.
Haro sur le comportement répréhensible du personnel féminin des FAG
Au banc des accusés, les soldats du contingent 2023. Selon la note du Général de Division Jean Bedel Boucka, il est reproché à ces dernières d’entretenir « de multiples relations avec les militaires de leur détachement ainsi qu’avec les agents d’autres corps durant les déploiements dans les différentes missions ». Pis, ces agents féminins iraient jusqu’à contracter des grossesses et par la suite pratiquer des avortements à risque.
Des comportements irresponsables qui peuvent engendrer des conséquences regrettables, mais qui entachent également l’image du militaire féminin. À noter que ces agissements sont en total violation du Décret n°0100 portant Règlement de discipline général qui stipule dans son article 98 que « une grossesse détectée pendant les vingt-quatre premiers mois de service ne donne pas droit à un congé de maternité, mais entraine la résiliation du contrat ».
Aussi, face à ces comportements qui n’honorent pas l’Armée gabonaise, le Général de Division Jean Bedel Boucka a exhorté l’ensemble des chefs de corps et autres responsables à sensibiliser le personnel et, s’il y a lieu, « appliquer à leurs égards les sanctions règlementaires dans le but de mettre fin à cette tromperie ».