États-Unis : l’antivirus Kaspersky interdit
Le géant russe de la cybersécurité a annoncé, mardi 16 juillet 2024, son retrait des Etats-Unis. Une décision consécutive à l’adoption de sanctions le mois dernier contre des dirigeants de l’entreprise et l’interdiction de ses logiciels. A cet effet, depuis ce samedi 20 juillet 2024, Kaspersky a progressivement réduit ses activités aux États-Unis et supprimera de la même manière les postes basés dans ce pays comme le rapporte BMFTV.
L’administration du président Joe Biden a interdit jeudi dernier à l’entreprise de cybersécurité russe d’étendre ses services outre Atlantique. C’est la nouvelle relayée par BFMTV. En effet, l’un des leaders dans le secteur de la sécurité informatique qui fournit des antivirus, anti-spyware, anti-spam et autres à plus de 400 millions d’utilisateurs et 270.000 entreprises dans le monde devra arrêter ses activités aux Etats-Unis dès ce mois de juillet. Pourtant, très populaire dans cette partie du monde.
Plus de Kaspersky aux USA
En effet, selon les dirigeants des USA, la « sécurité nationale » serait en jeu. Le 20 juin 2024, le département du Commerce avait annoncé que le géant russe Kaspersky ne serait plus autorisé à vendre ses logiciels aux Etats-Unis. Et même aux ressortissants américains installés dans d’autres pays ni à fournir des mises à jour aux logiciels déjà utilisés. Selon ces derniers, Kaspersky a jusqu’au 29 septembre 2024 pour mener certaines actions afin de permettre à sa fidèle clientèle de trouver une alternative.
Une décision que n’a pas discutée l’entreprise russe qui à partir de ce mois de juillet entend plier bagages. C’est ce mardi que le géant russe de la cyber sécurité Kaspersky a annoncé son retrait de ce marché. A compter de ce samedi 20 juillet, Kaspersky va réduire ses activités et procéder à la suppression de ses postes basés dans ce pays. « La société a soigneusement examiné et évalué les implications des exigences légales américaines et a pris cette triste et difficile décision, car les perspectives de faire des affaires dans ce pays ne sont plus viables ».
GMT TV