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Epilepsie : des chercheurs mettent au point des solutions grâce à l’intelligence artificielle

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Des chercheurs toulousains ont récemment mis au point un algorithme à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Ce dernier a la possibilité de détecter automatiquement la zone du cerveau responsable des crises épileptiques. Dénommé « Halyzia », il permet d’accélérer le traitement des données issues des EGG des patients, rapporte 20 minutes. 

Affection neurologique contraignante, l’épilepsie frappe environ 1 % de la population mondiale. Une incidence que des chercheurs du Centre de recherche Cerveau et Cognition (CerCo) de Toulouse essaient d’éradiquer. Et par le moyen de travaux de thèse pertinente.

Sur le point d’aboutir à la création d’une start-up, lesdits travaux s’avèrent être une solution pour les malades. Un véritable gain de temps précieux pour certains patients. Pour qui l’unique porte de sortie est la chirurgie. Les équipes de chercheurs s’appuient sur la technologie IA. 

Cette dernière, consiste à faire une ablation au niveau du cerveau à la zone responsable des crises. Un remède difficile. Tant la localisation de la zone à opérer implique une hospitalisation. Et ce, de 10 à 15 jours pour la transposition d’une dizaine d’électrodes intracérébrales. Long d’une dizaine de centimètres en moyenne avec des capteurs pour l’activité neuronale. 

Comment se déroule l’opération?

Le spécialiste se retrouve avec plusieurs courbes d’électroencéphalogramme (EEG). Le but est de les décrypter, compiler pour établir son diagnostic. Une enquête « colossale »  qui peut prendre plusieurs mois. D’après l’ingénieur CNRS au CeCo Ludovic Gardy « C’est comme si l’épileptologue devait ingurgiter tous les jours un roman de 500 pages ».

 
Le spécialiste peut utiliser comme « boussole » différents biomarqueurs de l’épilepsie. Selon « la littérature actuelle », les plus efficaces sont les « fast ripples » qui sont des oscillations physiopathologiques très rapides. Mais elles sont si microscopiques qu’elles sont « strictement invisibles à l’œil nu » sur les courbes. Il faut préciser que cet outil a été testé a posteriori sur les EEG d’une trentaine de patients.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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