Derniers articlesSport

Fégahand : Nicole Assélé dénonce une gestion «opaque» de sa candidature

Ecouter l'article

Dans une lettre adressée à la Commission électorale de la Fédération gabonaise de handball (Fégahand), l’ancienne ministre et candidate à la présidence de l’instance, Nicole Assélé, a vertement critiqué le traitement de son dossier. Elle évoque une série d’irrégularités qui, selon elle, remettent en cause la légalité du processus électoral.

Une candidature contestée sur fond d’interprétation réglementaire. Alors que la course à la présidence de la Fégahand bat son plein, la candidature de Nicole Assélé, pourtant conforme aux statuts de la fédération, semble faire l’objet d’obstructions procédurales. Dans une correspondance datée du 29 juillet 2025, consultée par l’Agence gabonaise de presse, la candidate exprime son « profond regret » face à la manière dont son dossier a été traité par la commission de validation.

« Il me semble que vous vous engagez dans une approche qui suscite de vives inquiétudes quant à la transparence et la légalité du processus en cours », écrit-elle sans détour, déplorant l’invocation de dispositions extérieures aux statuts en vigueur.

Une polémique autour d’une autorisation militaire jugée illégitime

Nicole Assélé s’étonne notamment de l’exigence nouvelle d’une autorisation émanant de l’armée, condition posée tardivement par la commission malgré la fourniture d’un dossier complet. Elle s’insurge contre l’insertion de règles issues d’un texte du ministère des Sports sur les associations, estimant qu’« elles ne sauraient s’appliquer lorsqu’il n’y a pas de vide statutaire ».

Pour l’ancienne directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), cette situation traduit une tentative de disqualification administrative. « Je vous invite à éviter toute polémique inutile, car je suis pleinement familière avec les dispositions réglementaires en jeu », conclut-elle avec fermeté.

Un climat délétère à la veille du scrutin

Cette sortie musclée vient raviver les tensions dans un processus électoral déjà sous surveillance. Alors que les fédérations sportives peinent à gagner en crédibilité, le cas Assélé met en lumière les fragilités de la gouvernance associative au Gabon. Si la commission électorale ne clarifie pas rapidement sa position, elle s’expose à des recours juridiques et à un discrédit supplémentaire pour l’ensemble du mouvement sportif.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page