Élevage : le gouvernement vise 25 000 têtes de bovins d’ici à 2035

Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, a récemment reçu en audience une délégation de la Grande Mayumba Development Company (GMDC) conduite par son Directeur général, Pierre Blondel. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun en l’occurrence le développement du projet « Grande Mayumba » par lequel le gouvernement ambitionne d’élever 25 000 têtes de bovins d’ici 2035.

Le gouvernement de Transition est résolument déterminé à relancer la filière bovine. L’entretien avec le Directeur général de la Grande Mayumba developement company s’inscrit dans cette démarche de diversification de l’économie en investissant davantage dans l’élevage notamment dans la province de la Nyanga. Toute chose qui devrait contribuer à atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2027.

Vers une augmentation significative du cheptel bovin dans la Nyanga

Initié en 2011, le projet « Grande Mayumba » est au cœur de la stratégie du gouvernement pour revitaliser l’élevage bovin. Ce projet s’appuie sur un partenariat public-privé entre la République gabonaise et SFM Africa Limited (SFM Africa) pour garantir une mise en œuvre efficace et durable. À ce jour, le ranch ninois de 100.000 hectares compte 5.000 têtes de bœuf. Le gouvernement ambitionne de multiplier par 5 ce cheptel d’ici 2035.

Le développement de la filière bovine pourrait avoir de nombreux bénéfices. D’une part, le gouvernement espère renforcer la sécurité alimentaire. En effet, l’augmentation du nombre de bêtes garantira une production de viande et de lait plus importante. D’autre part, la relance de ce secteur permettra la création d’emplois. Toute chose qui stimulera l’économie locale.

Pour rappel, l’un des objectifs majeurs des militaires arrivés au pouvoir le 30 août dernier est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2027. En investissant dans l’élevage, le gouvernement vise à réduire la dépendance aux importations de produits alimentaires, à stabiliser les prix sur le marché local et à assurer une alimentation saine et suffisante pour la population qui peine à se nourrir au regard de la cherté de la vie.