Élections 2023 : superviseurs et distributeurs de cartes d’électeurs exigent leurs émoluments
Dans une déclaration rendue publique récemment, les superviseurs et distributeurs de cartes d’électeurs sont montés au créneau. Il était question d’interpeller le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) sur le non–paiement de leurs émoluments.
Si le coup de force perpétré par les forces de défense et de sécurité gabonaises a engendré l’annulation des élections générales d’août 2023, ceux qui ont travaillé au cours de cette période électorale attendent toujours leurs rémunérations. Après le mouvement d’humeur des agents du Centre gabonais des élections (CGE) c’est au tour du collectif des superviseurs et distributeurs de cartes d’électeurs d’exiger leurs salaires. A cet effet, il leur aurait été promis 102 millions par le ministère de l’Intérieur, une somme qu’ils n’ont toujours pas reçue.
102 millions promis par la SP du ministère de l’intérieur
Judith Koumba, sécrétaire particulière du ministère de l’Intérieur leur aurait promis de répartir 102 millions entre les différentes provinces. C’est en tout cas ce qu’affirme le collectif des superviseurs et distributeurs de cartes d’électeurs par la voix de Georgette Amogho, son porte-parole. « Madame Judith nous a dit que suite aux réclamations, elle a rencontré le Général Brice Oligui Nguema qui lui a octroyé une enveloppe de 102 millions pour régler la situation », a-t-elle indiqué. Une somme qu’ils attendraient depuis un long moment.
La rémunération réclamée s’élèverait à 24 millions pour la province de l’Ogooué maritime soit 1 million pour les agents distributeurs et 1,5 million pour les encadreurs. Face au mutisme du ministère de l’Intérieur, ces pères et mères de famille n’auraient eu d’autres choix que de monter à nouveau au créneau. Ne dit-on pas que tout travail mérite salaire ? Les autorités de la Transition sont donc attendues sur cette question.
Iris OBANGA