Élections 2023 : Adiahénot et Ntoutoume Ayi appellent au consensus élargi

A l’occasion d’une sortie politique le samedi 15 juillet dans le 6e arrondissement de Libreville, les opposants Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et Jacques Adhiahénot se sont exprimés sur les élections générales à venir. Occasion pour les deux personnalités d’appeler de leurs vœux à un consensus de l’opposition élargi à toutes les élections en cours.

Le vice-président de l’Union nationale (UN), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et le président du Mouvement Gabon D’abord, Jacques Adiahenot, se sont prononcés le samedi 15 juillet dernier en faveur d’un consensus général sur l’ensemble des scrutins de cette année. Une nécessité qui s’impose étant donné la nature du scrutin, qui sera à un tour. 

Un consensus élargi aux législatives et aux locales

« J’exhorte tous ceux qui gèrent des partis à s’asseoir autour d’une table pour trouver des solutions, pour éviter d’être nombreux face aux candidats du PDG ». C’est l’appel lancé par Jacques Adiahenot au sujet des législatives et des locales. Selon lui, cet objectif est atteignable, à condition que les formations politiques créent des passerelles. Il reste en effet optimiste quant à la capacité des acteurs de l’opposition à dépasser leurs différences d’ici au 20 août. 

De son côté, le leader de l’Union nationale a également appelé de ses vœux à la réalisation de cet objectif « C’est une élection à un tour. Le consensus devrait avoir lieu pour les législatives. Il est dans l’intérêt de l’opposition de le faire ». Il a toutefois reconnu la difficulté à le mettre en place « Maintenant c’est difficile, il faut l’avouer. Si on arrive à trouver le consensus dans 120 sièges sur 142, ce serait déjà bien » a-t-il poursuivi. Il reste malgré tout optimiste. 

Le consensus à la présidentielle se fera 

Ces deux membres de la plateforme Alternance 2023 n’ont aucun doute sur la réalisation du consensus à la présidentielle. Et pour preuve, « Les deux expériences que je connais, en 2009 avec Mba Obame, ça s’est fait 3 jours avant, en 2016, 11 jours avant le scrutin », s’est exclamé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi. Tout en partageant ces propos, Jacques Adiahenot a salué le désistement de Bertrand Zibi Abeghe, qui selon lui est la preuve que « les choses se feront ».

Si les deux responsables politiques n’ont pas donné de calendrier quant au délai de finalisation d’un accord pour la présidentielle, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’est toutefois voulu rassurant. Selon lui, les états-majors s’activent tous les jours et les discussions ont lieu en continu.