Dialogue national : quelle place pour la sécurité routière ?
La question de la sécurité routière fait débat dans notre pays depuis des années déjà. Ainsi dans le cadre des débats qui se tiennent au Dialogue national inclusif, la problématique de la sécurité des usagers a retenu l’attention de plusieurs citoyens dans la sous-commission « Équipement, Infrastructures et Travaux publics », avec des contributions qui s’élèvent à 1270 indique le rapport sanctionnant la collecte des contributions citoyennes.
De nombreux accidents mortels ont été enregistrés ces dernières années dus en partie à plusieurs facteurs à savoir l’absence de signalisation routière, le piteux état de la route sans oublier le manque d’éclairage et le comportement incivique des conducteurs. Face à cette situation, les populations qui payent très souvent le lourd tribu en y laissant leur vie ont donc décidé de porter ce problème inquiétant durant le dialogue national. Lesquelles populations déplorent le fait que « la sécurité routière ne soit pas assez garantie et cela favorise la récurrence des accidents de circulation ».
Afin d’assurer une bonne sécurité des personnes et des biens, car il est important de préciser que si la sécurité routière n’est pas assez prise au sérieux c’est l’économie du pays qui sera impactée, dans la mesure où lors des accidents de la route on prend en compte les pertes en vies humaines mais également la destruction du patrimoine de l’Etat qui comprend les infrastructures érigées par le ministère des Travaux publiques. De ce fait les citoyens suggèrent de « renforcer la sécurité routière, implanter des systèmes de contrôle de vitesse sur la nationale 1, organiser des sessions de recyclage et de mise à niveau des conducteurs, contrôler rigoureusement les documents afférents à la circulation ».
Les citoyens souhaitent une meilleure prise en compte de la sécurité routière
Au regard des contributions et des solutions, il apparaît clairement que la sécurité routière est un sujet d’importance et pour lequel les Gabonais espèrent de véritables solutions. Gageons qu’au terme des assises du dialogue national, les solutions émises par les citoyens gabonais seront prises en compte par les commissaires de ladite sous-commission. C’est aussi ça une façon d’améliorer le bien-être des populations qui n’en peuvent plus de circuler avec la peur au ventre toutes les fois qu’elles doivent sortir de leurs domiciles.