Dialogue national : les populations pour une ouverture des enquêtes sur les crimes rituels
La découverte macabre de restes humains mutilés, associée aux disparitions inexpliquées a longtemps semé la terreur parmi les populations gabonaises. Face à cette réalité alarmante, les Gabonais ont exprimé un énième cri de désespoir. Dans un appel à la justice, ils ont demandé à travers leurs propositions au Dialogue national l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes dits rituels et les disparitions qui ont traumatisées le pays.
Ces actes barbares, où les parties intimes, les membres ou même les têtes des victimes sont sectionnés, ont secoué la conscience collective du pays et ont engendré un climat de peur et d’insécurité parmi les citoyens. La douleur est encore plus grande que beaucoup de ces affaires n’ont jamais été résolues à l’instar de la disparition du petit Rinaldi. L’arrivée au pouvoir des Forces de défense et de sécurité réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 30 août dernier a redonné de l’espoir à ces familles meurtries qui continuent d’attendre que justice soit rendue.
Que justice soit faite!
Dans le cadre du Dialogue national inclusif dont les travaux en commissions ont commencé le lundi 08 avril dernier, ils ont formulé des propositions concrètes pour mettre un terme à ces crimes odieux qui ont secoué la conscience collective du pays et ont engendré un climat de peur et d’insécurité parmi les citoyens. Parmi leurs revendications, les Gabonais exigent tout d’abord que toutes les enquêtes liées aux crimes rituels et aux disparitions soient rouvertes et menées avec rigueur et impartialité. Ils appellent également à la création d’organes d’enquête et de juridictions spécialisées pour traiter spécifiquement de ces affaires sensibles, garantissant ainsi une justice appropriée et efficace.
En outre, les citoyens insistent sur la nécessité de mobiliser des ressources conséquentes pour lutter efficacement contre ce fléau qui a dévasté de nombreuses familles et qui menace la cohésion sociale du pays. Ils appellent à une action urgente et coordonnée de la part des autorités pour éradiquer ce mal profondément enraciné dans la société gabonaise en identifiant et en arrêtant les commanditaires. Cet appel pour la justice et la sécurité reflète la volonté du peuple Gabonais de rompre avec l’impunité et de restaurer la confiance dans les institutions chargées de protéger les citoyens.