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Congo-Brazzaville : Le Gabon récompensé pour ses contrôles de conformité des navires

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Du 10 au 13 septembre dernier s’est tenue à Brazzaville en République du Congo la 5ème Conférence ministérielle du Mémorandum d’entente (MoU) sur le contrôle des navires par l’Etat du Port pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre. Un rendez-vous en marge duquel le Gabon s’est vu distingué du prix du meilleur taux de navires en conformités techniques et administratives. Une distinction fruit des réformes menées au sein de la Direction générale de la Marine marchande tout au long de l’année écoulée. 

C’est autour du thème « Le renforcement de l’éthique et de l’intégrité dans les inspections portuaires » que les 22 États membres du MoU d’Abudja se sont réunis plusieurs jours durant. Cette initiative débutée en 1999 vise à « harmoniser les pratiques et procédures de contrôle des navires dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, afin de réduire le nombre de navires en exploitation ne respectant pas les normes internationales ». Dans cette expérience, le Gabon fait donc office de bon élève, grâce notamment à des réformes ambitieuses menées par l’ancien directeur général de la Marine marchande, le colonel Ludovic Edgar Moundounga. 

Une distinction fruit d’un an de réformes

Bras séculier de l’Etat en matière de régulation et de réglementation de l’activité liée au commerce maritime par des navires sous juridiction gabonaise, la Direction générale de la Marine Marchande a su mener cette dernière année des réformes courageuses afin d’améliorer ses performances, conformément aux directives de l’Organisation maritime internationale (OMI) et de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre (OMAOC). Il faut dire qu’en 2017, le pays avait été épinglé par un audit de l’OMI, qui avait pointé 33 manquements aux obligations du Gabon. Une mise en garde qui risquait de faire plonger le pays dans la catégorie des « destinations à risque », avec des conséquences en termes de fréquentation, de spéculations en matière d’assurance, de réduction du volume de denrées dans le pays, d’augmentation du coût des produits importés, entre autres.

Dans le but d’éviter au pays de basculer vers une mise à l’écart, le ministre en charge de la Marine Marchande, Loïc Ndinga Moudouma, avait donc instruit le directeur général de la Marine marchande de l’époque, le colonel Ludovic Edgar Moundounga, d’engager les réformes nécessaires. Toute chose qui a donné lieu à des réponses au plan législatif et réglementaire avec la présentation en Conseil des ministres de 6 projets de textes. Grâce à ces efforts, 14 des 33 écarts constatés ont été corrigés. Lesquels correctifs ont donc permis au pays de reporter le prix du pays modèle de la côte Ouest d’Afrique en matière de contrôle des navires par l’Etat du port.

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