CNIE : la plate-forme des partis de l’Appel d’Angondjé dénonce un processus complexifié
L’annonce du lancement de la délivrance de la Carte nationale d’identité électronique (CNIE) est accueillie avec beaucoup de ferveur par les Gabonais. Cependant, les partis politiques membres de la plate-forme de L’Appel d’Angondje, présidée par Joachim Mbatchi Pambou, a dénoncé le 28 juin dernier, des procédures rigides de nature à décourager des compatriotes.
Les partis politiques membres de l’Appel d’Angondje ont mis à profit cette sortie médiatique pour dresser un regard général sur les points chauds de l’actualité, en lien avec la vie de la nation. Ainsi, de la récente exclusion des proches du président de la transition, au faible taux de réussite au premier tour du baccalauréat, sans éluder la récente sortie du porte-parole du CTRI dénonçant la montée du tribalisme, chacun en a pris pour son grade.
Hermann Immongault accusé de compliquer le processus
Pour Joachim Mbatchi Pambou et ses camarades, « les conditions instaurées par le ministère de l’Intérieur pour la délivrance de la carte nationale d’identité doivent être incitatives et de nature à permettre une procédure allégée ». Ce qui ne serait pas le cas selon la coalition des partis politiques, au regard de la « batterie des documents à fournir qui est de nature à décourager les compatriotes ». « Pourquoi rendre complexes les choses lorsqu’elles peuvent être simplifiées ? », s’interroge le porte-parole, Joachim Mbatchi Pambou, qui n’hésite pas à accusé le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, à « créer les conditions d’une défiance de l’autorité ».
Alors que l’engouement des Gabonais traduit leurs attentes vis-à-vis de ce processus, Joachim Mbatchi Pambou, président du Forum pour la défense de la République (FDR) et les membres de la plate-forme de l’Appel d’Angondje, ont tiré la sonnette d’alarme afin que le membre du gouvernement rectifie le tir, d’autant plus que lors de l’opération de délivrance du Numéro d’identification personnel (NIP), certaines pièces conditionnant l’obtention de ce précieux numéro avaient déjà été présentées. Il faut toutefois souligner que le ministère de l’Intérieur a justifié cet impératif par une nécessité de sécurisation du processus.
