CEMAC : plus de 6 000 milliards de FCFA collectés pour le financement de 13 projets intégrateurs
Du 28 au 29 novembre dernier s’est tenue à Paris, capitale française, la 2ème Table ronde pour le financement des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Une opération d’envergure qui aura permis aux responsables de l’institution sous régionale d’obtenir des garanties de financement à hauteur de 6 034,8 milliards de FCFA, soit un taux de 104 %.
Cette rencontre qui a réuni Partenaires techniques et financiers investisseurs internationaux, publics et privés et bailleurs de fonds traditionnels a tenu toutes ses promesses. Ainsi, ce spnt 9,2 milliards d’euros, soit 6 034,8 milliards de francs CFA, qui ont été obtenus pour la mise en œuvre des treize projets du deuxième programme de projets intégrateurs prioritaires de la sous-région.
Une réussite pour le financement de 13 projets intégrateurs de la CEMAC
Une réussite perceptible par le taux important de fonds obtenu lors de cette opération qui est la deuxième du genre. Sur un montant recherché de 4 803,031 milliards de FCFA, les engagements financiers obtenus par la CEMAC représentent un taux de souscription de 104%. Cette enveloppe viendra s’ajouter aux 992,922 milliards de FCFA mobilisés en amont de cette table pour le financement de ces projets, pour un coût global de financement arrêté à la somme de 5 795,954 milliards de FCFA, lors de la 15ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État, tenue le 17 mars 2023 à Yaoundé.
Une performance qui n’a d’ailleurs pas manqué d’être saluée par le président du Copil du Pref-Cemac, Jean-Baptiste Ondaye. « Cette table ronde est un réel succès. Elle a eu le mérite incontestable de faire faire à la Cemac un pas en avant supplémentaire, sur la route de sa dotation en infrastructures nécessaires à son développement », s’est-il réjoui. À noter que ces financements permettront aux pays de la zone Cemac de mettre en place les infrastructures de transport, d’électricité et de télécommunications, mais aussi de développer les échanges intra-communautaires.