CEEAC : le RESIRAC prend ses quartiers désormais à l’UIL

C’est sans aucun doute un tournant décisif que vient de franchir la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur en Afrique Centrale. En effet, un protocole d’accord a été signé ce lundi 04 août 2025 à Libreville, officialisant l’établissement du Secrétariat permanent du Réseau des Établissements Supérieurs et des Institutions de Recherche de l’Afrique Centrale (RESIRAC) au sein de l’Université Internationale de Libreville Berthe et Jean (UIL-BJ).
Déjà engagé avec la CEEAC dans le cadre d’un accord-cadre de partenariat, le RESIRAC a pour ambition de faire de la science un véritable levier pour l’intégration régionale. Ce programme vise à consolider l’expertise académique et économique à l’échelle sous-régionale, avec l’appui précieux du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l’Économie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC).
Au cours de la signature de cet accord de siège qui s’est déroulé en présence du vice-président du gouvernement Alexandre Barro Chambrier, du ministre de l’Enseignement supérieur Dr Simplice Désiré Mamboula et de la présidente de l’UIL-BJ Marie Madeleine Mborantsuo, Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC, s’est réjoui de cette collaboration, la qualifiant de « cadre de coopération robuste ».
L’installation du RESIRAC, une opportunité pour le Gabon
Il a également salué l’UIL-BJ comme un « pôle communautaire d’excellence » dans des domaines tels que la formation, la recherche, et l’innovation. Les futures initiatives se concentreront sur des thèmes clés comme la paix et la sécurité, le développement durable, la gestion des ressources naturelles, ainsi que la promotion du genre et de la jeunesse, sans oublier les sciences et technologies.
Le recteur de l’UIL-BJ, Jacques-François Mavoungou, a pour sa part exprimé son enthousiasme face à cette alliance, soulignant l’objectif d’ériger l’université en pôle d’excellence au service de l’innovation, de l’intégration et du développement humain. Il a souligné que ce projet favorisera « la formation des hauts cadres, la recherche appliquée, et la mobilité académique régionale. »
Nicaise Moulombi, président du ROSCEVAC, a également pris la parole lors de l’événement, annonçant le lancement de formations professionnelles dans les secteurs de l’économie verte et bleue. Ces formations incluront séminaires, conférences et écoles d’été destinées non seulement aux étudiants mais également aux fonctionnaires et agents communautaires.
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