Capello Gate: l’Union nationale pointe du doigt le pouvoir PDG
Le scandale sur les abus sexuels dans le monde du football n’a pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion nationale. La dernière en date est celle de L’Union nationale qui par la voix de son secrétaire exécutif chargé de la Jeunesse, de l’innovation et du numérique Serge Zeng Ango, a mis en cause la responsabilité du gouvernement dans la prolifération de ce genre d’acte contre la jeunesse.
En effet, d’entrée de jeu cette formation politique a tenu à exprimer “son immense indignation” à la suite de scandale à grande échelle qui toucherait le monde sportif. Il faut souligner que depuis plusieurs jours la toile est inondée de témoignages évoquant des cas d’abus sexuels sur des centaines de mineurs révélé par le journal anglais « The Guardian ».
Si l’Union nationale s’est félicitée de l’arrestation de l’un des principaux suspects en l’occurrence Patrick Assoumou Eyi alias Capello, Serge Zeng Ango s’est insurgé contre le fait que « la Fédération gabonaise de football, elle même impliquée du fait de sa responsabilité et de son devoir de protection, se permette de lancer un appel à témoignage aux victimes ». « L’Union nationale exhorte vivement la justice à se saisir de cette sordide affaire pour que la vérité éclate, pour que tous les auteurs et acteurs de cette ignominie, quoi qu’il en coûte et quels qu’ils soient, paient le juste prix de leur crime », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le secrétaire exécutif chargé de la Jeunesse, de l’innovation et du numérique n’a pas manqué de pointer du doigt la responsabilité du gouvernement issu du Parti démocratique gabonais (PDG). A cet effet, le parti dirigé par Paulette Missambo a tenu à attirer l’attention du pouvoir sur sa responsabilité, ses manquements notamment en matière de protection de l’enfance mais aussi de politique envers les jeunes.