Campagne Référendum : la connaissance du texte n’est pour le moment pas nécessaire selon Franck Ondo Methogo

Fallait-il ou non lancer la campagne référendaire sans que les Gabonais n’aient pris connaissance du projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national ? C’est la question qui divise aujourd’hui l’opinion publique. A la suite de nombreux acteurs politiques et membres de la société civile, Franck Ondo Methogo, Porte-parole du mouvement Ensemble pour la Restauration a donné son avis sur la question à la faveur d’un entretien exclusif qu’il a accordé à Gabon Media Time le 1er août dernier. 

C’est en réponse à la sortie de l’honorable Geoffroy Foumboula qui a qualifié de non-sens et de démagogique le lancement par certains acteurs politiques de la campagne référendaire, que Franck Ondo Methogo a fait cette sortie publique. Lequel a pleinement assumé l’appel à voter pour le Oui.  

Le texte pas indispensable 

Dirigé par l’ancien Maire de Libreville, Léandre Nzue, le Mouvement Ensemble pour la restauration fait partie des regroupements à avoir lancé la campagne référendaire dit son porte-parole « en réponse à d’autres acteurs politiques qui appellent déjà dans les quartiers à voter Non ! ». Si Franck Ondo Methogo a qualifié de « position réaliste » cet appel à voter Oui, il a toutefois indiqué que la connaissance du projet de Constitution ne constitue en aucun cas un préalable.

« Pour le moment nous n’avons pas besoin de connaître le texte du projet de Constitution puisque nous savons qui l’a fait. Ce n’est pas le président de la Transition qui a initié ce texte, mais le peuple Gabonais à travers le dialogue national inclusif », a-t-il martelé. Reconnaissant que ceux qui appellent à la prudence « ont quelque part raison », Franck Ondo Methogo a toutefois indiqué qu’on peut « anticiper sur la base de la confiance qui s’est installée entre le président de la Transition et le peuple Gabonais ». 

Il faut dire que depuis l’appel du chef de l’Etat à voter Oui au référendum d’adoption de la nouvelle constitution, la polémique qui avait débuté bien avant est repartie de plus belle. Pour leur part, les Gabonais attendent toujours que ce texte soit porté à leur appréciation.