Cameroun : le Gabon au sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle
Du lundi 04 mars au mercredi 06 mars, Yaoundé la capitale du Cameroun a accueilli un sommet de Union africaine de radiodiffusion (UAR) sur l’intelligence artificielle (IA). Cet événement auquel la ministre de la communication et des médias, Laurence Ndong, représente le Gabon a pour rôle d’évaluer le niveau de préparation des médias africains à l’utilisation de l’IA.
Du 04 au 06 mars, Laurence Ndong a pris part au sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu sous le thème : « L’intelligence artificielle : nouvelles frontières des médias africains ». Un événement qui a réuni plus de 900 participants qui ont discuté des défis auxquels est confronté l’univers des médias à l’ère de l’intelligence artificielle.
Enjeux et défis des médias à l’ère de l’IA
Pendant 3 jours, des experts et des hommes et femmes des médias ont échangé sur l’impact de l’intelligence artificielle dans le monde des médias. Les médias traditionnels ou numériques sont confrontés à ce nouvel environnement technologique où l’IA est roi. Comment composer avec ce nouvel outil? Quels en sont les enjeux et les défis? Telles sont les questions sur lesquelles les participants ont pu échanger.
Si l’IA est en mesure de générer des articles et autres informations, les participants ont été interpellés sur la véracité de ces contenus. Ce qui peut constituer un réel danger pour les consommateurs. « Selon une enquête menée pour le dernier rapport pour le forum économique mondial auprès de 1500 experts, dirigeants d’industrie et décideurs politiques, les informations fausses et trompeuses, alimentées par l’IA constituent le principal risque immédiat pour l’économie mondiale », a indiqué Eric Voli Bi, représentant résident UNESCO au Gabon. Mais l’IA ne présente pas que des risques, c’est pourquoi il est nécessaire que les médias s’y adaptent.
En marge de ce sommet, Laurence Ndong s’est rendue à la radio communautaire de Sa’a, située à 50 km de Yaoundé. Elle a ensuite échangé avec son homologue camerounais au sujet du renforcement de la coopération sous-régionale notamment dans le domaine de la communication. Rappelons que l’intelligence artificielle est un outil peu utilisé au Gabon. Le pays n’occupe que la 127ème place en matière d’adaptation à l’IA.