Burkina Faso : les premières transplantations rénales possibles dès cette année
Le pays des hommes intègres est en phase d’expérimenter sous peu une grande avancée dans le domaine de la santé notamment les transplantations rénales. L’annonce a été faite le 26 juillet dernier à l’occasion de l’installation des membres du Comité national de contrôle et d’éthique du don, du prélèvement, de la transplantation et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules humains au Burkina Faso (CNCE/DPTG).
Le 26 juillet 2024 le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Burkinabè, le Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a pris part à la cérémonie d’installation des adhérents du Comité national de contrôle et d’éthique du don, du prélèvement, de la transplantation et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules humains au Burkina Faso (CNCE/DPTG). Profitant de la circonstance, le membre du gouvernement la mise en place de ce comité permettra de coordonner les activités ayant un lien direct avec la transplantation d’organes au Burkina Faso.
Le CNCE/DPTG, un comité stratégique pour la santé au Burkina Faso
Ainsi pour le Dr. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, cette commission est une porte qui ouvre la voie sur « la réalisation des premières transplantations rénales dans le pays courant l’année 2024 » a-t-il précisé. Non sans manquer de féliciter et d’encourager les membres du bureau pour le travail laborieux qui sera abattu afin d’aboutir à l’effectivité des transplantations dans le pays des hommes intègres. « Nous mesurons à la fois la noblesse et la délicatesse de notre mission. C’est avec dévouement, abnégation et loyauté que nous allons nous atteler à remplir la mission qui nous a été confiée » a déclaré un membre du comité CNCE/DPTG), le Pr. Harouna Ouédraogo.
À toute fin utile, la transplantation rénale est une intervention chirurgicale au cours de laquelle un rein d’un individu vivant ou décédé est greffé dans le corps d’un autre dont les reins ne sont plus fonctionnels. C’est une méthode aujourd’hui qui permettra d’améliorer la qualité et l’espérance de vie des Burkinabé et qui se fera en application d’un décret qui a été mis en place par les autorités du pays.