Gabon : le Gén. Oligui cède la Défense au Gén. Onkanowa et l’Intérieur à Immongault
Quatre mois seulement après la nomination des membres du gouvernement de Transition, le Comité pour la transition et la restauration des institutions a entrepris d’apporter quelques ajustements. Si la plupart des ministres ont conservé leurs postes, d’autres ont vu les leurs renforcés. C’est notamment le cas du Général de division, Brigitte Onkanowa et d’Hermann Immongault, qui occupent désormais les fonctions respectives de ministre de la Défense nationale et ministre de l’Intérieur et de la sécurité.
Alors qu’ils étaient jusque-là rattachés à la présidence de la République, le Gén. de division Brigitte Onkanowa et Hermann Immongault disposent désormais d’une pleine gestion de leurs départements respectifs. En effet, le remaniement gouvernemental du 17 janvier vient déposséder le président de la Transition, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema des portefeuilles de la Défense nationale et de l’Intérieur.
Une pleine capacité opérationnelle pour une accélération des réformes
A la faveur de son discours de vœux à l’administration, le 04 janvier dernier, le président de la Transition, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema avait instruit l’équipe gouvernementale d’accélérer les réformes, car disait-il, « nous n’avons plus que 20 mois ». Si en quatre mois les forces de défense et de sécurité ont vu leurs conditions de vie et de travail progresser, le chef de l’Etat attend désormais des deux chefs des départements sécuritaires, une accélération des réformes.
En effet, que ce soit en matière d’équipements, de construction des logements, de renforcement des effectifs, beaucoup a été fait en si peu de temps. Désormais, l’officier supérieur et l’ancien chef de la diplomatie gabonaise sont attendus sur un certain nombre de chantiers, tels que l’aboutissement du versement des primes de risque aux FDS, ou encore l’établissement de nouvelles cartes nationales d’identité (CNI), pour ce qui est du ministre de l’Intérieur. Par ailleurs, les problèmes de racket sont aussi autant de chantiers sur lesquels devront se pencher les membres du gouvernement dans cette dernière ligne droite.