Bongoville : 11 individus interpellés avec des ballots de cannabis et de kobolo
Les éléments de la gendarmerie en poste à Bongoville dans la province du Haut-Ogooué ont effectué un gros coup de filet, dans la nuit du 31 janvier 2024. En effet, ces derniers ont mis la main sur 11 individus de nationalité gabonaise qui s’étant approvisionné au Congo Brazzaville cherchait à faire pénétrer 9 ballons de chanvre indien ainsi que des ballots de tramadol trivialement appelés « Kobolo » afin d’être commercialisés à Franceville et autres localités mitoyennes.
C’est assurément une pêche énorme que vient de réaliser les pandores en poste à Bongoville. Informés d’une transaction illicite en cours depuis la zone dite « eau claire », les gendarmes vont prendre leurs dispositions pour mettre sur pieds une opération instantanée. Pour mener à bien cette initiative salutaire, discrétion et bravoure vont être mises en branle dès 23 heures afin de ne pas donner des pistes à la bande de malfrats censée être mise hors d’état de nuire. C’est donc avec l’aide du chauffeur contacté pour acheminer ladite marchandise.
11 bandits récidivistes enfin arrêtés dans leur course destructrice
Makosso Carlin, Pebadi Herman, Kanga guirolf, Tona lendoye, batsouma prince, Mvoulmoubena Yvan, omokassa jeconiass, Boris wari, mboyi Isaïe, levougan Mvou fiston et Obindji Jordan tous originaires du Haut-Ogooué ont été cueillis par les gendarmes de la localité susmentionnée avant d’être présentés devant le parquet de Franceville. Ce n’est qu’après cette étape que le juge d’instruction va leur décerner à titre individuel des mandats de dépôt à la maison d’arrêt de Yene.
Ces derniers organisés en chaîne d’acheminement de Leconi à Franceville centre auraient eu l’habitude d’être aidés par des individus aux abords de postes de contrôles. Lesquels leur auraient permis de bifurquer pour atteindre leur objectif : écouler leurs marchandises prohibées chez les revendeurs. Le butin saisi est composé de 9 ballots de cannabis bien remplis. À cela s’ajoutent des quantités importantes d’antalgiques qui appartiennent à la classe des opioïdes encore appelés « Kobolo ». Un coup de maître qui rappelle que ces substances sont nocives.