Bolossoville : l’unique dispensaire complètement à l’abandon
Les habitants de Bolossoville dans le département du Haut-Ntem n’ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer, devant la situation qui leur est imposée. En effet, d’après un article publié le 30 septembre par Gabonews, la principale structure sanitaire dont disposent les Bolossovillois est désormais une coquille vide en raison de l’absence du matériel médical et du personnel de santé. Face à cette situation, l’urgence est donc de se tourner vers l’autorité compétente, le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou afin de mettre un terme au calvaire de la population.
Le bien-être des gabonais, et offrir des soins de santé de qualité sur tout le territoire national, sont entre autres des priorités des plus hautes autorités de la transition en tête desquelles le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Cependant force est de constater que dans le département du Haut-Ntem plus précisément à Bolossoville, la population ne dispose pas d’un dispensaire fonctionnel et sont de ce fait abandonner à leur triste sort au nez et à la barbe du gouvernement de transition.
Le dispensaire de Bolossoville abandonné
Selon les propos rapportés par Gabonews, le bâtiment abritant le dispensaire de Bolossoville est dans un état de vétusté avancé, complètement abandonné. Le bâtiment plongé dans la broussaille, avec un plafond détruit, un pan de la toiture est incliné, les murs dégarnis, désormais l’infrastructure est devenue le repère des reptiles et autres rongeurs. Le plus est le fait que les malades pour espérer être pris en charge doivent désormais quitter la contrée et se rendre au Centre de Santé le plus proche. « C’est vraiment dommage pour nous que notre précieux dispensaire en arrive à ce degré, lorsqu’on sait que la santé reste l’une des priorités du CTRI,pour l’instant les autorités sanitaires font le mort » a déploré un habitant de Bolossoville.
Face à ce triste constat, les habitants ont tenu à rappeler aux autorités en place que Bolossoville fait partie du Gabon, que des compatriotes y vivent et peuvent tomber malades et surtout ont le droit d’avoir accès aux soins de santé de qualité comme le souhaite le Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une indignation qui traduit le mal profond de ces Gabonais dont le seul souhait est de voir le gouvernement de transition être à pied d’œuvre pour remédier à cette situation qui met en danger leur santé et leur vie. Puisque les habitants ne disposant pas de moyens financiers nécessaires sont contraints de recourir à la médecine traditionnelle pour espérer recouvrer la santé.