Bitam : deux trafiquants dissimulent du chanvre indien dans du sucre
Les habitants du chef-lieu du département du Ntem ont été témoins d’une nouvelle dérive de leur jeunesse. Et pour cause, deux nouveaux dealers de chanvre indien ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt le 10 juillet 2024 à la prison centrale d’Oyem. Selon le quotidien L’Union, les jeunes frères Yann-Driss Edou Abessolo et Prince-Eric Nguema Mezeme, ont été interpellés en possession de cannabis dissimulé dans des paquets de sucre, après avoir effectué des achats à Kyè-Ossi au Cameroun.
Pourtant repris de justice, les frères Yann-Driss Edou Abessolo et Prince-Eric Nguema Mezeme n’ont pas hésité à retomber dans leurs déboires. En effet, ces derniers ont obtenu un nouveau billet aller simple pour la prison centrale d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem. Et pour cause, ces jeunes compatriotes ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt le 10 juillet dernier. Alors qu’ils étaient en voyage au Cameroune plus précisément à Kyè-Ossi, ces présumés trafiquants ont procédé à des achats illégaux. Une marchandise qu’ils comptaient écouler une fois à Bitam.
Du chanvre caché dans du sucre
En effet, déterminés à inonder le marché de leur cannabis, les frères dealers sont allés s’approvisionner de l’autre côté de la frontière, avant d’emprunter un moyen de transport dans le but d’aller commercialiser leur marchandise. C’est donc au niveau du poste de contrôle du village Oveng-Essandone aux environs de 8 heures du matin, que les militaires en faction ont procédé à la fouille du véhicule et des passagers. C’est là que l’un des agents a découvert le pot aux roses. Un carton qui contenait plusieurs cartons de sucre dans lesquels étaient dissimulés du chanvre indien.
A la question de savoir à qui appartient ledit carton, Edou Abessolo n’a pas hésité à se dénoncer avec son frère. Une fois au poste de gendarmerie de la brigade de Meyo-Kyè, ces derniers ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés. Un aveu multiple, puisqu’ils ont dans la foulée, reconnus qu’ils exercent cette activité illicite depuis des années et même qu’ils ont déjà été en prison pour les mêmes faits. Une situation qui remet au goût du jour la problématique de la réinsertion dans notre pays.
Une nouvelle fois théâtre de ce type d’arrestations, la ville de Bitam, base arrière de la production et de la commercialisation de cannabis dans le pays, fait donc tristement la une des journaux nationaux. Un énième fait qui interpelle les autorités, sur la réflexion qui pourrait éventuellement être portée autour de la légalisation de ce produit.