BEPC 2024 : l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem premiers de la classe
Les résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) pour la session de cette année ont été publiés le samedi 15 juin dernier, révélant une baisse significative du taux de réussite. Lequel est tombé à 63,08% contre 81,96% en 2023, soit une diminution de 18,88%. Ce sont notamment les provinces du l’Ogooué-Ivindo, 82,67% et du Woleu-Ntem, 76,52% qui ont produit les meilleurs résultats.
Le taux de réussite national au BEPC a chuté de près de 20%, passant de 81,96% en 2023 à 63,08% en 2024. Cette baisse préoccupante appelle à une réflexion approfondie sur les causes de ce déclin et sur les mesures à mettre en place pour inverser cette tendance. Toutefois, les performances exceptionnelles de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem offrent une lueur d’espoir et un modèle à suivre aux autres provinces.
L’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem, les meilleurs de la classe
Cette année se tiennent les premiers examens nationaux sous le pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Les nouveaux dirigeants qui dès leur arrivée au pouvoir ont exprimé leur ambition de voir émerger une jeunesse excellente. Si les candidats au Certificat d’études primaires (CEP) ont su relever le défi avec un taux de réussite en augmentation de 10%, le résultat global du BEPC est loin d’être satisfaisant. En effet, le taux de réussite à cet examen a baissé de près de 20%.
En dépit de la tendance nationale à la baisse, les provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem ont affiché des performances remarquables. L’Ogooué-Ivindo, avec un taux de réussite de 82,67%, occupe la première place, suivie par le Woleu-Ntem avec 76,52%. Des résultats qui traduisant les efforts déployés par les autorités éducatives locales, les enseignants, les élèves et leurs familles pour maintenir un niveau élevé de réussite scolaire. Un exemple que devrait suivre l’Ogooué-Maritime et le Haut-Ogooué grands derniers de cette session.
Les résultats du CEP et du BEPC ayant déjà été publiés, seuls ceux du baccalauréat dont les épreuves écrites se sont déroulées du au juin sont en attente. Les performances à cet examen seront scrutées de près pour évaluer l’état général de l’éducation au Gabon et les effets des changements entrepris par le CTRI.