Banque: Henri Claude Oyima, un Tycoon made in Gabon
A la tête du Groupe BGFIBank depuis maintenant 35 ans, Henri Claude Oyima est ce qu’on pourrait appeler un Tycoon, made in Gabon. Entre appétit pour les challenges, stratégie tournée vers la sous-région après avoir dûment conquis le marché local, projet de développement à travers le rachat de plusieurs entités dont celui de Finam, leader national du secteur de la Microfinance qui devrait être finalisé dans les prochains mois, HCO se montre en véritable capitaine d’industrie, en véritable magnat de la finance.
En dépit d’une pandémie de Covid-19 qui a fortement contrarié les ambitions de nombreux opérateurs notamment dans la finance, le groupe BGFIBank a réalisé en 2020 un résultat net de 44 milliards de FCFA. En hausse de 114% par rapport à la même période en 2019, celui-ci a crevé le plafond. Une situation financière consécutive aussi bien à la stratégie de développement du groupe mais surtout à la vision de celui qui le dirige depuis plus de trois décennies en l’occurrence, Henri Claude Oyima.
En effet, en véritable capitaine d’industrie et magnat de la finance, l’homme au cœur de l’impressionnant développement du groupe bancaire est ce qu’on appelle communément un Tycoon, l’un des rares de la sous région Afrique centrale, le seul au Gabon. Et Henri Claude Oyima ne compte pas s’arrêter là. Loin s’en faut. Après 35 années à la tête du groupe bancaire et financier, l’indéfectible PDG garde un appétit insatiable comme il l’a d’ailleurs rappelé récemment au détour d’une récente interview.
Ainsi, revenant notamment sur la bonne marche de son entreprise dont « les résultats arrêtés au 30 juin 2021 sont en progression par rapport à juin 2020 », l’homme d’affaires a indiqué qu’il comptait faire de sa filiale au Cameroun « l’une des trois plus importantes banques du pays, partant du fait que le Cameroun est un pôle de croissance ». Avec en ligne de mire un total bilan envisagé de 5000 milliards de FCFA contre 3500 actuellement, le banquier compte donc raffermir sa position et celle de son groupe.
A l’orée du cinquantième anniversaire de celui-ci qui marque également le lancement de son nouveau projet stratégique « Dynamique 2025 », son Président Directeur Général garde donc un appétit d’ogre comme en témoignent les possibles rachats de Finam, leader de la Microfinance au Gabon et des parts de la Commercial Bank appartenant à l’Etat Centrafricain. Un appétit qui devrait d’ailleurs en faire l’une des locomotives de la croissance et la diversification gabonaise.