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Ali Bongo : « malgré les réalisations effectuées sous mes mandats, trop de Gabonais souffrent »

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C’est une lettre de l’ancien président Ali Bongo Ondimba aux allures de mea culpa qui a été rendue publique ce mercredi 18 septembre 2024. En effet, dans cette correspondance adressée aux Gabonais, l’ancien chef de l’Etat, qui vit désormais reclus dans une villa du quartier la Sablière sous la surveillance des militaires, reconnaît à demi mot l’échec de ses 14 années de règne à la tête du pays insistant de facto qu’il était le seul et l’unique responsable de cet état de fait et non les membres de sa famille. 

Dans cette lettre authentifiée par son avocate Me Gisèle Eyue Békalé, l’ancien président livre succinctement un regard sur les motifs réels de sa chute. Une chute qu’Ali Bongo Ondimba explique par sa volonté affichée de « changer un système » qui s’est finalement retourné contre lui, sa famille et dont les « bouc-émissaires impuissants » sa femme Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin. 

Ali Bongo en victime expiatoire de ses erreurs

S’il dit comprendre les aspirations du peuple de voir arriver à la tête du pays de nouveaux dirigeants, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de défendre subtilement son bilan tout en reconnaissant bien évidemment quelques erreurs qui ont maintenu les Gabonais dans la précarité. « Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité, tant sur le plan social que s’agissant du fonctionnement de nos institutions  », a-t-il indiqué.

Toutefois, l’ancien président a relevé que malgré ce bilan aussi sincère que douloureux « il ne saurait justifier que tant d’abus soient perpétrés» contre sa femme et son fils. Il a d’ailleurs tenu à dédouaner ces derniers insistant sur le fait qu’il était le seul responsable de ses décisions. «  Aussi, j’appelle mon pays, ses dirigeants et mes concitoyens à renoncer à la vengeance et à écrire sa prochaine Histoire avec harmonie et humanité.  », a conclu Ali Bongo Ondimba.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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